FLASH INFO – Alors que le débat sur la réforme des retraites est l’oc­ca­sion de mul­tiples polé­miques et inci­dents à l’Assemblée natio­nale, les syn­di­cats entendent bien main­te­nir la pres­sion dans la rue. Un nou­veau mou­ve­ment natio­nal de mobi­li­sa­tion est prévu pour le jeudi 16 février 2023, auquel l’in­ter­syn­di­cale isé­roise¹Qui regroupe la CGT, la CFDT, FO, la FSU, la CFTC, Solidaires, la CFE-CGC, la CNT, l’Unsa, l’UEG, l’Unef, le MNL et IEL. appelle logi­que­ment à participer.

À Grenoble, la mani­fes­ta­tion démar­rera à 10 heures, devant la gare de Grenoble, puis le cor­tège se diri­gera vers la place de Verdun. À Bourgoin-Jallieu, ren­dez-vous est éga­le­ment donné à 10 heures, devant le pont Saint-Michel. À Roussillon, les mani­fes­tants sont atten­dus à 9 h 30 place de la République. À Vienne, le point de ral­lie­ment est la gare rou­tière, à 14 h 30. Enfin, une mani­fes­ta­tion aux flam­beaux est pré­vue à Saint-Marcellin, à 17 h 30 au Champ-de-Mars.

Journée de mobi­li­sa­tion contre la réforme des retraites le samedi 11 février 2023. Les syn­di­cats appellent à une nou­velle mani­fes­ta­tion le jeudi 16 février. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Les cri­tiques ne varient guère. « Cette réforme va frap­per de plein fouet l’ensemble des tra­vailleurs et tra­vailleuses, et plus par­ti­cu­liè­re­ment celles et ceux qui ont com­mencé à tra­vailler tôt, les plus pré­caires, dont l’es­pé­rance de vie est infé­rieure au reste de la popu­la­tion, et celles et ceux dont la péni­bi­lité des métiers n’est pas recon­nue », dénoncent les syn­di­cats dans leur appel à mani­fes­ter sur les réseaux sociaux.

Pour les orga­ni­sa­tions, « cette réforme n’est dic­tée par aucune urgence finan­cière ». Mais bien par une volonté du pré­sident de la République et de la Première ministre de « nous faire tra­vailler plus long­temps et bais­ser nos pen­sions ». Alors que, selon elles, « l’ur­gence, c’est la détresse hos­pi­ta­lière […], une hausse des prix qui galope en toute liberté […], un salaire qui recule devant l’in­fla­tion ». Et de conclure : « Le gou­ver­ne­ment est face au mur de l’impopularité et de la colère sociale ».

Le détail des per­tur­ba­tions sur les transports

Comme lors des mou­ve­ments de mobi­li­sa­tion pré­cé­dents, la jour­née du jeudi 16 février sera mar­quée à Grenoble par des per­tur­ba­tions sur les trans­ports. Moins impor­tantes tou­te­fois. Au niveau des trams, la Tag annonce un tram A toutes les 7 minutes, un tram B toutes les 8 minutes, des trams C et E toutes les 12 minutes, et un tram D toutes les 15 minutes. Avec des fins de ser­vice aux alen­tours de 20 heures.

Les per­tur­ba­tions sur les trans­ports devraient être plus modé­rées le jeudi 16 février que lors des pré­cé­dentes jour­nées de mobi­li­sa­tion contre la réforme des retraites. © Semitag

Pour les lignes de bus Chrono, il fau­dra comp­ter un bus toutes les 10 minutes, à l’ex­cep­tion de la ligne C5 (toutes les 11 minutes) et la ligne C1 en direc­tion de Pré-de-l’eau (toutes les 20 minutes). Les lignes Proximo cir­cu­le­ront nor­ma­le­ment, sauf les lignes 12, 13 et 16 (un bus toutes les 15 minutes), et la ligne 19 (un bus toutes les 25 minutes). Les lignes Flexo et Flexo + PMR cir­cu­le­ront comme d’habitude.

Le détail des cir­cu­la­tions est à consul­ter sur le site de la Tag.