EN BREF – Les bénévoles de l’Unicef Isère ont rappelé qu’il était toujours possible (et souhaitable) de les aider, à l’occasion d’une réunion informelle jeudi 15 décembre. À Grenoble, le local du centre-ville reste ainsi largement ouvert jusqu’au 6 janvier 2023 pour présenter les missions de l’organisation et recueillir des dons.
En cette période de fin d’année, l’Unicef Isère assure, à Grenoble, une présence plus fréquente dans son local du 10, rue Humbert II. C’est là qu’elle reçoit toutes les personnes qui veulent en savoir plus sur son fonctionnement. Là aussi qu’elle vend des objets siglés pour recueillir un maximum de dons et entamer une bonne nouvelle année.
« La collecte marche bien. Les donateurs se montrent plus généreux qu’au cours de l’année dernière, d’environ 30 % », observe, satisfaite, Alison McCallum, responsable du pôle ventes. Une satisfaction qui n’empêche pas le petit groupe de bénévoles de rester mobilisé. Le lieu d’accueil restera ainsi ouvert du lundi au vendredi, de 14 heures à 17 h 30 jusqu’au 6 janvier 2023. Il le sera par ailleurs le samedi, de 9 heures à midi et de 14 à 17 heures.
Jeudi 15 décembre 2022, un petit groupe s’est réuni dans le local grenoblois de l’Unicef pour une rencontre conviviale. L’occasion d’évoquer son mode de fonctionnement et ses actions sur le terrain. L’organisation compte 160 adhérents en Isère, notamment regroupés dans quatre villes “amies des enfants” – Grenoble, Saint-Égrève, Meylan et Saint-Marcellin – et 300 sur l’ensemble du territoire du comité Dauphiné Savoie.
Objectif : assurer une contribution significative à l’action de l’organisation en France. Les bénévoles français n’agissent en effet pas directement auprès des familles en situation de précarité, comme ont tenu à le rappeler Marie-Noëlle Gagnepain, présidente du comité Dauphiné Savoie, et Alison McCallum.
Ceux-ci ont pour priorité de venir en aide aux enfants les plus vulnérables et de défendre leurs droits. L’organisation intervient aussi dans les situations d’urgence, aux côtés d’autres organismes des Nations unies, des gouvernements et des associations humanitaires.
Les bénévoles peuvent en revanche intervenir dans les écoles et à l’occasion d’autres rassemblements, parfois organisés par eux. Toute idée nouvelle fait d’ailleurs l’objet d’un examen attentif. En Isère, l’Unicef communique également sur son action dans le monde et, quand cela est pertinent, interpelle les pouvoirs publics pour défendre la cause des enfants.
« Nous n’oublions pas les enfants du Yemen ou la situation des Rohingyas »
L’Unicef a beaucoup agi pour les enfants d’Ukraine en 2022, selon Marie-Noëlle Gagnepain. « Un énorme élan de générosité rend possible ce qui est réalisé là-bas », souligne-t-elle. Comme les autres personnes engagées à ses côtés, elle tient à rappeler toutefois que l’organisation est présente dans de nombreux autres endroits du monde.
« En plus des situations d’urgence, le fruit des collectes abonde une contribution générale, dans laquelle l’Unicef vient puiser en fonction de ses besoins. Nous n’oublions pas les enfants du Yemen ou la situation des Rohingyas. Il ne faudrait pas se laisser impressionner par une cause qui masquerait un peu toutes les autres. »
Heureusement, la présidente sait pouvoir compter sur de jeunes ambassadeurs très motivés. En France, plus de la moitié des bénévoles de l’Unicef ont en effet moins de 26 ans.