FLASH INFO — Railcoop… est sur les rails. La Scic (Société coopé­ra­tive d’in­té­rêt col­lec­tif), qui entend pro­fi­ter de l’ou­ver­ture à la concur­rence du trans­port fer­ro­viaire pour exploi­ter des lignes “alter­na­tives” et des gares non des­ser­vies, a vu six de ses pro­jets approu­vés par l’Autorité de régu­la­tion des trans­ports.

Si les déci­sions ont été arrê­tées le 2 décembre 2021, ce n’est que le 31 décembre que l’ART les a rendu publiques. Un pre­mier docu­ment approuve les tra­jets Lille-Nantes et Massy-Brest. Tandis que le second valide les par­cours Strasbourg-Clermont-Ferrand, Le Croisic-Bâle, Saint-Étienne-Thionville… et Grenoble-Thionville. Pas de men­tion en revanche de la ligne Annecy-Marseille (via Grenoble), éga­le­ment dans les pro­jets de Railcoop.

Des trains affré­tés par Railcoop vont bien­tôt relier Grenoble et Thionville sans pas­sage obligé par Paris. DR

L’Autorité de régu­la­tion des trans­ports livre des détails tout en accor­dant ses droits d’ac­cès. La date envi­sa­gée de mise en exploi­ta­tion de la ligne Grenoble-Thionville serait ainsi fixée au 11 décembre 2022, selon les infor­ma­tions noti­fiées par Railcoop. Avec une capa­cité de 178 sièges de Grenoble à Dijon, puis de 356 entre Dijon et Thionville. Le tout avec deux allers-retours quo­ti­diens, répar­tis sur le matin et l’après-midi.

Les gares des­ser­vies par la ligne ? « Grenoble Universités, Montmélian , Chambéry Challes-les-Eaux, Aix-les-Bains Le Revard, Culoz, Bourg-en-Bresse, Saint-Amour, Louhans, Dijon ville, Culmont Chalindrey, Neufchateau, Toul, Nancy et Metz ville », indique l’ART. Comptez 8 heures pour par­cou­rir la ligne dans son inté­gra­lité, soit une à deux heures de plus que l’offre SNCF (en pas­sant par Paris). Les tarifs envi­sa­gés ne sont pas encore indiqués.