FOCUS – Nouvel épisode dans le “feuilleton” sur la fusion entre Actis et Grenoble Habitat… et peut-être le dernier. En écrivant au président de la Métropole qu’il refusait de renoncer aux 45 millions demandés pour le rachat de ses actions Grenoble Habitat, le maire de Grenoble vient de mettre (définitivement?) fin au projet de Société de coordination entre les deux structures.
« Il n’y aura pas d’avenir entre Actis et Grenoble Habitat. Je le regrette car c’était le sens de l’histoire. » Le président de la Métropole de Grenoble enterre ainsi le projet de fusion entre les deux bailleurs sociaux isérois. Un projet lancé en 2018 avant de susciter l’hostilité, sur fond d’accusations de « privatisation » de l’OPH Actis. Jusqu’à sa remise à plat en 2019… et son retour sur le devant de la scène en 2021.
Pourquoi une telle sentence ? Le dernier projet en date – la constitution d’une Société de coordination (Sac) entre les deux entités – était conditionnée par la Ville de Grenoble au rachat de deux tiers de ses actions Grenoble Habitat (GH) par la Métropole pour un montant de 45 millions d’euros. Or, Christophe Ferrari a écrit au maire Éric Piolle pour lui demander de renoncer à cette somme. Sa réponse ? Une fin de non-recevoir.
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