FLASH INFO — « Il n’y a pas de place dans le débat électoral pour les fausses informations et pour les propos xénophobes », affirme le Printemps isérois. La liste de gauche aux élections départementales rebondit sur les éléments d’un tract du Rassemblement national, dénonçant la prise en charge des migrants.
Un texte « identique pour tous les candidats Isérois du Rassemblement National, comme il semble l’être sur l’ensemble du pays », indique le Printemps isérois. Dans lequel le parti politique écrit qu’un mineur isolé « coûte 40 000 euros par an au Département », que « 60 % [des mineurs isolés] sont en réalité majeurs », et « qu’ils sont responsables de l’explosion de l’insécurité ». Le tout en promettant de « mettre fin à ce scandale ».
Suite à cet encadré dans un tract du RN sur la « prise en charge des migrants » et les mineurs isolés, le Printemps isérois annonce saisir les procureurs de l’Isère
« Les candidats RN stigmatisent des enfants et des jeunes placés sous la protection de l’Aide sociale à l’enfance parce qu’isolés et sans famille sur le territoire national. Il est difficile de trouver attitude plus misérable », juge le mouvement de gauche. Qui annonce saisir les tribunaux de Vienne, de Bourgoin-Jallieu et de Grenoble « pour leur signaler ces écrits ». Et enjoint le président du Département Jean-Pierre Barbier à porter plainte.
« Rappelons que pour des propos similaires prononcés par Eric Zemmour, La chaine CNews a été condamnée par le CSA à 200 000 euros d’amende », écrit encore le Printemps isérois. Au niveau national, le même encadré (identique) sur les mineurs isolés n’est pas non plus passé inaperçu. Ainsi, comme le rapporte Le Monde, plus d’une centaine d’avocats ont également saisi la justice pour « incitation à la discrimination et à la haine ».