FLASH INFO — Un (nouveau) blocage de lycée sur Grenoble a donné lieu cette fois à une intervention policière musclée mardi 18 mai. Alors que plusieurs élèves organisaient un blocus devant le lycée Stendhal, la police n’a pas hésité à user de gaz lacrymogène pour mettre fin au mouvement.
Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, notamment par le groupe Facebook Grenoble en lutte, montre ainsi les lycéens scander « On est pacifiques », tandis que les forces de l’ordre, casques et boucliers en avant, forcent le blocus. D’abord en retirant les poubelles disposées devant les grilles, puis en usant d’une bombe lacrymogène directement sur le visage des adolescents pour les amener à se disperser.
Les élèves n’ont pas été les seuls touchés, puisque des surveillants ainsi qu’une conseillère principale d’éducation auraient également reçu le gaz en plein visage. Une seconde vidéo montre par ailleurs plusieurs jeunes assis ou allongés au sol, se tenant les yeux ou se plaignant de ne plus voir, tandis que d’autres personnes tentent de trouver de l’eau pour les aider à se nettoyer. Pendant ce temps-là, les policiers montent la garde devant les grilles de l’établissement.
« Une répression absolument inacceptable s’est abattue sur les militanxTEs [sic] qui bloquaient pacifiquement le lycée Stendhal ce mardi matin à Grenoble », écrit sur Twitter le syndicat anarchiste CNT Jeunes 38. Qui dénonce également des coups de matraque sur la tête et les bras de certains manifestants. Selon le syndicat, information confirmée par le Dauphiné Libéré, l’intervention de la police aurait été demandée par la direction de l’établissement.