FLASH INFO — Épisode de pollution de l’air « de type mixte » en Isère, annoncent les services préfectoraux. En cause ? Les particules fines PM10. La procédure préfectorale information-recommandation est activée depuis le lundi 22 février 17 heures sur le bassin grenoblois, le Nord-Isère ainsi que sur la zone alpine du département.
Les premières recommandations s’adressent aux personnes fragiles. À qui il est conseillé de limiter les sorties durant l’après-midi, de même que les activités sportives en plein air. De la même manière, il convient d’éloigner les enfants de la pollution automobile. Tandis que les usagers de la route sont invités à se tourner vers de modes de déplacement non-polluants, et de limiter la vitesse de leur véhicule à 70 km/h sur les voies routières.
Par ailleurs, il est recommandé à chacun de ne pas utiliser des appareils de chauffage au bois d’appoint, et de « maîtriser la température de son logement », autrement dit de chauffer sans excéder les 18 degrés. Pour les travaux d’entretien ou de nettoyage, la préfecture demande de ne pas utiliser d’outils non électriques, ni de solvants organiques de type white-spirit, peinture, vernis décoratif ou encore produits de retouche automobile.

Les usagers de la route sont invités à limiter leur vitesse, ou à privilégier d’autres modes de transports moins polluants que la voiture © Léa Raymond – Place Gre’net
Mêmes recommandations pour les collectivités dans le cadre du chauffage de leurs bâtiments ou de leurs travaux d’entretien. La préfecture appelle encore à « rendre temporairement gratuit le stationnement résidentiel », et invite les autorités de transport à « pratiquer les tarifs les plus attractifs pour l’usage des transports les moins polluants ». Pour l’heure, aucunes mesures de cet ordre n’ont été annoncées.
Enfin, agriculteurs et industriels sont eux aussi invités à limiter l’émission de polluants. En reportant écobuage ou opérations de brûlages à l’air libre, côté agricole. Et, côté industrie, en reportant les opérations émettrices de particules et oxydes d’azote, ainsi qu’en réduisant l’activité des chantiers générateurs de poussières. Bref, à limiter au maximum les rejets atmosphériques, quitte à réduire l’activité.
Les pics de pollutions les plus nocives PM 10, PM 2.5, ce n’est pas la voiture, il faut changer de logo et de musique !
En Isère (source Atmo)
Transport routier : PM10 = 14% & PM2,5 = 13 %
Chauffage au bois PM10 = 55% & PM 2,5 = 69%
Par contre, la pollution au NO2 a logiquement augmenté, depuis Cvcm d’Avril 2017 qui a fait passer Grenoble de la 10ème à la 4ème place des villes les plus embouteillées de France !
La photo avec des voitures (14% de nos émissions de PM10 au niveau national) est inexacte puisque ces PM10 viennent du SAHARA et qu’agir localement pour réduire nos propres émissions consiste surtout à éviter de bruler tout combustible en foyer ouvert ou semi-ouvert (50% de nos émissions de PM10 au niveau national).
Venez à l’association ENAIRGIE COMMUNE ou consultez le site d’ATMO AURA pour avoir une information précise :
https://www.atmo-auvergnerhonealpes.fr/actualite/15-jours-apres-un-episode-historique-une-nouvelle-pollution-due-aux-poussieres-desertiques?fbclid=IwAR06Yd-HX1_diHpgoDnqIaIOw5EbxLzUNcjGHR1B8D9YIKtLXtWORdOnWlw
C’est de la poussière du Sahara.
https://www.ledauphine.com/environnement/2021/02/22/sable-du-sahara-l-air-se-degrade-deja
Les pics de pollutions les plus nocives PM 10, PM 2.5, ce n’est pas la voiture, il faut changer de logo et de musique !
En Isère (source Atmo)
Transport routier : PM10 = 14% & PM2,5 = 13 %
Chauffage au bois PM10 = 55% & PM 2,5 = 69%
Par contre, la pollution au NO2 a logiquement augmenté, depuis Cvcm d’Avril 2017 qui a fait passer Grenoble de la 10ème à la 4ème place des villes les plus embouteillées de France