EN BREF – Gérants de bars et restaurants étaient invités à participer, ce lundi 1er février, au mouvement national Restons ouverts pour protester contre la fermeture de leur établissement depuis plusieurs mois à cause de la Covid-19. À Grenoble, le gérant de la galerie-café La Vina, place Notre-Dame a décidé de participer au mouvement, malgré les risques.
On se croirait revenu dans le monde d’avant. Dans le quartier Notre-Dame, en plein cœur de Grenoble, la galerie-café La Vina est le seul bistrot ouvert sous la pluie battante ce lundi 1er février. Le seul de la ville à participer au mouvement Restons ouverts.
À l’intérieur, sept personnes discutent et partagent quelques toasts. Sans masque. « Vous n’êtes pas obligés de garder la muselière », ironise même Jean-Pierre, l’un des participants. Au milieu des tableaux et des livres, deux tables de fortune sont dressées pour accueillir les convives. Dehors, la nuit est tombée sur les rues désertes de la capitale des Alpes. Seuls quelques livreurs des plateformes de livraison en ligne bien connues s’activent.
Restons ouverts : un acte de « désobéissance civile »
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