FLASH INFO – « Déconfinons les revendications », « Moins de sécurité globale, plus de sécurité sociale », « La justice sociale maintenant »… Les mots d’ordre ne manquent pas pour le rassemblement prévu place de Verdun à Grenoble, jeudi 26 novembre à partir de 18h.
Un rassemblement qui promet d’être très suivi ? Une trentaine d’organisations ou de collectifs lance des appels à la participation. Depuis les syndicats Solidaires, CGT, CNT ou Force ouvrière, jusqu’aux partis politiques France Insoumise, PCF, NPA, EELV ou Lutte Ouvrière. Sans oublier l’association ATTAC, le DAL et les Gilets Jaunes.
Objectif du rassemblement : exiger un « véritable plan d’urgence » face à la crise du Covid. Les organisations estiment en effet que la « situation sanitaire actuelle est l’aboutissement logique des politiques libérales appliquées à l’hôpital ». Et réclament « une augmentation drastique du financement de l’hôpital public ». Ainsi que des embauches massives, des moyens pour appliquer les protocoles sanitaires… et « la réquisition des cliniques privées ».
Mais le rassemblement porte également sur la sécurité sanitaire dans les entreprises ou les commerces, ainsi que sur la protection des salariés. Outre des « investissements massifs dans tous les services publics », les revendications portent sur « des protocoles pensés par les travailleur.euse.s pour limiter le brassage, diminuer la densité humaine, et rendre possible des activités sécurisées ». Et une « revalorisation globale des salaires ».
Enfin, la loi sur la Sécurité globale pèse encore et toujours dans les esprits et sur le mouvement. « Les lois liberticides et autoritaires se succèdent ces dernières semaines à un rythme inquiétant », estiment les organisations. Qui appellent à « refuser ce tournant que l’État cherche à faire prendre à notre société ». Avec la crainte, concluent-elles, de l’instauration d’un « état d’urgence permanent ».