FIL INFO – La Fédération française des sports de glace a annoncé, lundi 19 octobre, l’annulation des Internationaux de France de patinage qui devaient se tenir à Grenoble. La crise sanitaire aura eu raison de la compétition annuelle. Acteurs sportifs et politiques ne cachent pas leur déception. L’édition 2021 se tiendra toutefois dans la capitale des Alpes.
Nathalie Péchalat, présidente de la Fédération française des sports de glace. © Julien Morceli – Place Gre’net
Depuis 2017, les Internationaux de patinage ont pris leurs quartiers à Grenoble. La rénovation de la patinoire, cette année, devait leur permettre de profiter d’équipements rénovés. Mais la crise sanitaire en a décidé autrement.
La Fédération française des sports de glace a annoncé le 19 octobre l’annulation de l’édition 2020 qui devait se dérouler du 13 au 14 novembre.
« Nous sommes déçus et tristes de devoir renoncer à l’organisation des Internationaux de France que nous attendions avec impatience », déclare Nathalie Péchalat, présidente de la fédération. Les grands évènements réunissant du public subissent des annulations les uns après les autres. « La santé de tous ceux qui travaillent sur ce type d’événement est prioritaire », ajoute-t-elle.
Une déception pour les élus de Grenoble Alpes Métropole
Les élus locaux sont déçus de l’annulation de cet événement, véritable vitrine pour la métropole. « Le rendez-vous était devenu incontournable », commente Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole. Mais l’entrée en vigueur du couvre-feu a rebattu les cartes. Difficile d’organiser des événements et d’attirer du public en journée.
Thierry Semanaz, vice-président en charge des sports à la métropole de Grenoble. © Tim Buisson – Place Gre’net
« Pour nous, les internationaux c’est une occasion de faire connaître nos équipements et le sport de glace. Évidemment, c’est une déception car le public vient nombreux », lâche Thierry Semanaz, vice-président en charge des sports.
Les élus font contre mauvaise fortune bon cœur. L’édition 2021 se tiendra à Grenoble. « [2020], c’est une occasion manquée. On espère que les gens viendront nombreux l’an prochain », conclut Thierry Semanaz.
