FLASH INFO – La Ligue des droits de l’Homme Grenoble-Métropole persiste et signe. Après avoir interpellé les parlementaires isérois à la fin du mois d’avril sur l’application de tracking StopCovid, l’association envoie de nouveau un courrier aux cinq députés de l’Isère. Objectif ? Leur demander « de refuser de voter ce projet qui (…) n’apportera rien à la lutte contre l’épidémie de Covid-19 ». Et ceci alors que le vote est prévue à l’Assemblée nationale mercredi 27 mai.
Pour la Ligue des droits de l’Homme, aucune des inquiétudes précédemment exprimées n’ont trouvé de réponse satisfaisante. L’application ne garantirait pas l’anonymat ni la protection des données personnelles. Et la question du volontariat apparaît douteuse quand certains, comme le député LREM Damien Pichereau, propose l’idée de « contreparties » pour ceux qui installeraient l’application.
L’efficacité même du dispositif ne convainc pas la Ligue. « Il faudrait qu’au moins 60 % de la population utilise l’application », juge-t-elle. En doutant fortement que ce chiffre puisse être atteint. Enfin, et surtout, « les informations communiquées par le gouvernement (…) ne permettent toujours pas de considérer que cette application ne représente pas un danger pour la vie privée et les libertés », écrit encore l’association.