FIL INFO— Pour la rentrée des classes, l’École des pupilles de l’air de Grenoble-Montbonnot reçoit rien de moins que la visite de Florence Parly. La ministre des Armées passera une partie de l’après-midi du lundi 2 septembre dans l’établissement, afin de visiter le site et de rencontrer les élèves, les familles, les cadres et les enseignants.
Pour le premier jour de la rentrée 2019 – 2020, les élèves de l’École des pupilles de l’air (EPA) Grenoble-Montbonnot vont avoir la visite… d’une ministre.
C’est en effet la ministre des Armées en personne Florence Parly qui se rendra dans le lycée-collège de la Défense, le lundi 2 septembre.
Dans le cadre de sa visite, la ministre rencontrera les « pipins » (surnom donné aux élèves de l’EPA) et leurs familles, ainsi que les cadres et les enseignants de l’établissement.
Selon le programme prévisionnel, Florence Parly doit arriver sur le site à 13 h 30 et suivre la rentrée des élèves de 6e, tout en échangeant avec les éducateurs et les familles dans le cadre d’une « visite dynamique ».
Après avoir signé le livre d’or de l’école, la ministre prononcera un discours en présence des élèves, de l’équipe de l’établissement et des officiels, avant un deuxième temps de rencontre et un départ programmé pour 16 h 15.
Le seul collège-lycée militaire du territoire national
L’EPA est implantée sur la commune de Montbonnot-Saint-Martin depuis 1986, rappelle la préfecture de l’Isère. Si l’établissement comptait à l’origine uniquement des classes de lycée, il est aujourd’hui ouvert aux élèves à partir de la 6e jusqu’aux classes préparatoires. Il est ainsi, de fait, le seul collège-lycée de l’Armée de l’air du territoire national. Et « présente des taux de réussite au-dessus de la moyenne de l’académie », vantent encore les services de l’État.
Créée en 1941, l’EPA a été conçue pour accueillir principalement les enfants du personnel de la Défense, avec priorité donnée aux « orphelins de la famille aéronautique, civile ou militaire », précise le ministère des Armées. Qui réaffirme également la vocation sociale à l’établissement, avec « 15 % d’enfants méritants issus de milieux défavorisés au lycée et 20 étudiants en classe préparatoire aux études supérieures ».