FOCUS - Comme tous les ans, la Cellule de veille contre l'antisémitisme se réunissait à Grenoble, le mercredi 12 juin. L'occasion pour Jacques Dallest, procureur de la République à la Cour d'appel de Grenoble, de dresser un “bilan” des actes antisémites dans la région, aux côtés d'Yves Ganansia, président du Crif Grenoble-Dauphiné. Ce malgré des doutes concernant la représentativité des données recueillies par la justice. Et sans parler des actions en préparation de la cellule néo-nazie, récemment démantelée suite à une interpellation à Grenoble.
Grenoble, et plus généralement le département de l'Isère, seraient-ils moins touchés par la montée des actes antisémites que le reste du territoire français ? C'est le constat qu'a dressé Jacques Dallest, procureur de la République à la Cour d'appel de Grenoble, à l'occasion de la réunion annuelle de la Cellule de veille contre l'antisémitisme, mercredi 12 juin. Une cellule d'échange qui regroupe justice, forces de l'ordre, Crif, Licra* ou encore défenseur des Droits.
Ce constat, le magistrat le délivre toutefois avec beaucoup de réserve. « Nous avons peu d'affaires, mais les chiffres ne sont pas révélateurs de la réalité », précise-t-il. Si des victimes d'agressions physiques portent généralement plainte, ce n'est pas nécessairement le cas pour des injures antisémites proférées ou des situations de discriminations. Une réalité juridique, ajoute-t-il, qui ne concerne évidemment pas que les citoyens juifs.
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