FIL INFO — La LPO Isère et les sections Isère, Savoie et Haute-Savoie de la Frapna font partie des nombreuses associations environnementales relayant et soutenant l’Appel des 100 paru dans Charlie-Hebdo. Un appel réclamant l’interdiction totale des pesticides de synthèse, au nom de leurs dommages sur la faune et la flore autant que sur la santé humaine.
« Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant ». Ainsi débute l’Appel des 100, également titré « Nous voulons des coquelicots » et publié, entre autres, dans un numéro « spécial pesticides » de Charlie-Hebdo en date du 12 septembre 2018.
Un appel, et le lancement d’un grand mouvement citoyen, auquel s’associent par leur relais la LPO Isère, ainsi que la Frapna Isère, Savoie et Haute-Savoie.
Dans un communiqué, la Frapna Isère relaye les objectifs de l’appel : « unir toutes les forces disponibles, agir tout de suite ». « Un pays libre garde le droit de refuser ce qu’il ne supporte plus et de l’imposer à ses dirigeants, quels qu’ils soient », poursuivent les promoteurs de l’appel, qui gardent espoir en observant des millions de consommateurs se détourner, en partie, depuis vingt ans de « l’alimentation farcie de pesticides ».
Rendre la beauté du monde
Réclamant l’interdiction de tous les pesticides de synthèse, le texte dénonce ainsi leur prolifération industrielle et les menaces qu’ils représentent pour la santé humaine comme l’environnement. « Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers », décrit l’Appel des 100, évoquant un monde « devenu fou, qui a choisi la fuite en avant ».
« Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive », poursuit le texte en faisant référence à la diminution drastique du nombre d’oiseaux, d’abeilles, de papillons, de sauterelles… ou de coquelicots dans les paysages de France. « Rendez-nous la beauté du monde ! », concluent enfin les auteurs. Cinq jours après son lancement, le lundi 17 septembre, l’appel avait été signé en ligne par plus de 140 000 personnes.
FM