FOCUS - Grenoble devrait savoir au plus tard début 2018 si elle fait partie des quinze heureuses élues choisies pour expérimenter en France la police de sécurité du quotidien. Promesse d'effectifs supplémentaires alors que la capitale du Dauphiné enregistre une envolée de la délinquance, cette nouvelle unité devrait s'accompagner de nouveaux moyens. Et notamment de dispositifs de vidéo-surveillance. Alors que le maire de Grenoble a fait du démantèlement des caméras sa marque de fabrique, la consultation qui vient d'être lancée, promet d'être agitée.
Dans le département de l'Isère, trois villes sont candidates pour expérimenter la future police de sécurité du quotidien (PSQ). Promesse du candidat Emmanuel Macron, cette future unité maintes fois annoncée a du retard à l'allumage. On peine encore à en dessiner les contours et ne savons toujours pas qui elle va concerner, ni vraiment avec quels moyens.
Grenoble, Échirolles et Saint-Martin-d'Hères sont certes sur les rangs. Il est toutefois peu probable que toutes les trois soient désignées par Gérard Collomb pour tester cette police de proximité nouvelle génération. En France, sur la trentaine de villes candidates, seules quinze seront retenues. Quand ? Fin décembre, voire début janvier. Juste à temps pour démarrer l'expérimentation, en fait.
« Une police plus proche du terrain »
En attendant, le coup d'envoi a été lancé – au niveau national le 28 octobre par le ministre de l'Intérieur, en Isère le 8 novembre par le préfet – sous la forme d'une concertation qui sera menée en trois temps. Outre un questionnaire envoyé à tous les gendarmes et policiers de France, une consultation nationale mais aussi départementale rassemblera à peu près tout le monde autour de la table. Jusqu'aux sociétés de sécurité privées…
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