EN BREF – Alors que les délégations de service public signées avec Effia et Vinci pour gérer les parkings en ouvrage de l’agglomération touchent à leur terme, la Métro explore une autre piste : confier leur gestion à une société d’économie mixte à opération unique (Semop), sorte de partenariat public-privé où l’actionnaire privé détiendrait 49 % des parts. Cheval de Troie du privé dans les services publics ? La proposition provoque un tollé. Les élus métropolitains doivent se prononcer ce vendredi 30 juin.
Comment et par qui seront gérés demain les vingt-et-un parkings en ouvrage de Grenoble ? Alors que les délégations de service public passées (DSP) avec les groupes Effia et Vinci-Indigo arrivent à leur terme (en juin 2018), la Métro qui a hérité de la compétence depuis le 1er janvier 2015 remet la question sur la table. Elle sera d’ailleurs soumise au vote des conseillers métropolitains ce vendredi 30 juin.
Mais le dossier soulève un tollé. Car la Métro s’apprêterait à choisir un autre mode de gestion. Via une Semop, société d’économie mixte à opérateur unique. Une nouvelle forme de coopération public-privé où les collectivités ne sont plus systématiquement maîtres du jeu. Avec ce type de contrat, et contrairement aux sociétés d’économies mixtes (Sem) et encore plus aux sociétés publiques locales (SPL), la collectivité peut se retrouver actionnaire minoritaire, sa participation oscillant entre 34 et 85 %… Dans le cas de Grenoble, le futur actionnaire privé devrait détenir 49 % des parts.
« La Semop, cheval de Troie du privé dans les services publics ? »
C’est peu dire que la proposition de certains élus à La Métro ne fait pas l’unanimité. La Semop, “cheval de Troie du privé dans les services publics” ?, comme le craint l’Ades, l’association démocratie, écologie, solidarité.
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