REPORTAGE VIDÉO – L’auditorium du musée a connu une belle affluence à l’occasion de la première édition de la Failcon de Grenoble, ce jeudi 29 janvier. Une soirée de conférences où de grands chefs d’entreprises, chercheurs et sportifs sont venus parler de leurs expériences malheureuses. L’enjeu ? Apprendre de l’échec, un sujet encore tabou en France.
Failcon de Grenoble. © Joël Kermabon – Place Gre’net.
L’auditorium du musée de Grenoble bruisse de la conversation des quelque 238 curieux venus assister aux conférences de la Failcon.
Ils sont entrepreneurs, investisseurs, développeurs, fondateurs de jeunes pousses ou encore designers. Tous sont venus écouter les erreurs que d’autres ont pu faire et découvrir comment ils ont rebondi pour, finalement, transformer l’échec en succès.
Il est normal d’échouer
Tout au long de la soirée animée par Blandine Regade, initiatrice de l’événement, de grands acteurs de l’économie de renommée internationale – issus de la recherche, des fonds d’investissement mais aussi du sport –, se sont succédé à la tribune. Pour l’occasion, pas de malaise. C’est souvent avec humour qu’ils évoquent les ratés, les méprises, les erreurs de stratégie, quand, parfois, rien ne va comme c’était prévu.
Xavier Wartelle, CEO, French Tech Hub – © Joël Kermabon – Place Gre’net
Mais pas seulement. À l’aide d’exemples précis, de leur vécu, ils analysent les mécanismes de l’échec et les conclusions qu’ils en ont tirées pour repartir du bon pied.
Le message qu’ils vont tous faire passer ? Il est normal d’échouer. Ce n’est pas dévalorisant ou honteux. Et l’échec est inhérent à toute entreprise humaine. Il faut juste savoir s’en servir pour rebondir et surtout… rester humble. Un échec pourrait bien en cacher un autre !
Retour en images sur quelques-unes des interventions de cette soirée riche en enseignements.
Réalisation JK Production
A l’issue des conférences, les participants ont pu échanger leurs impressions au cours d’un cocktail, offert dans la grande galerie du musée. L’occasion de revenir sur le montage du projet et de recueillir quelques réactions à chaud.
Réalisation JK Production
Joël Kermabon
