EN BREF – En l’espace d’un mois, quatre éta­blis­se­ments gre­no­blois – trois bars et une dis­co­thèque – ont été la cible d’incendies ou de ten­ta­tives d’incendie. Si les dégâts sont res­tés limi­tés, la mul­ti­pli­ca­tion de ces actes, tous noc­turnes et cer­tains d’origine cri­mi­nelle avé­rée, inter­roge. Le der­nier en date, sur­venu dans la dis­co­thèque Le Marquee dans la nuit du 27 octobre 2025, relance les inquié­tudes et ques­tionne sur d’éventuels liens entre ces affaires qui frappent par­ti­cu­liè­re­ment le centre-ville.

Lundi 27 octobre, peu après 23 h 30, les sapeurs-pom­piers sont inter­ve­nus route de Lyon à Grenoble dans les locaux de la dis­co­thèque Le Marquee, alors fer­mée. Arrivés sur place, les forces de l’ordre ont constaté des traces d’effractions sur la porte d’entrée de la boîte de nuit lais­sant à pen­ser qu’il s’a­gis­sait d’un « incen­die pos­si­ble­ment cri­mi­nel », selon la la Direction inter­dé­par­te­men­tale de police natio­nale (DIPN) de Grenoble.

Si l’in­cen­die s’est vu rapi­de­ment maî­trisé par les sapeurs-pom­piers du Sdis de l’Isère, « la majeure par­tie de la salle prin­ci­pale [était] noir­cie et for­te­ment dégra­dée », rap­por­tait éga­le­ment la DIPN. Cela étant, aucun dégât ni blessé n’é­taient à déplo­rer dans les appar­te­ments situés au-des­sus de l’é­ta­blis­se­ment, grâce à la rapide inter­ven­tion des secours. Les fonc­tion­naires du ser­vice de l’i­den­tité judi­ciaire ont alors pro­cédé aux consta­tions d’usage.

La dis­co­thèque Le Marquee, route de Lyon à Grenoble. © Google Maps

Ce sinistre s’ajoute à une série d’actes simi­laires sur­ve­nus ces der­nières semaines dans des bars gre­no­blois. En effet, dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 octobre, un homme à trot­ti­nette avait tenté de mettre le feu au Bar des Bräu, situé à l’angle des rues Millet et de Sault, dans le centre-ville de Grenoble.

L’individu « a brisé l’une des vitrines avant de jeter un objet enflammé à l’intérieur », lequel « s’est éteint de lui-même, ne pro­vo­quant que des traces noires sur le sol », selon un infor­ma­tion du Dauphiné libéré.