FLASH INFO – Le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné, lundi 12 mai 2025, à des peines de prison ferme assorties de sursis, deux hommes accusés d’avoir séquestré un adolescent dans la cave d’un immeuble du Village olympique. Ils avaient dénudé puis agressé leur victime toute une nuit, avant de la placer sur un point de deal du quartier de l’Alma pour éponger sa dette, contractée auprès du “gérant” d’un trafic de stupéfiants de Saint-Martin-le-Vinoux.
Deux hommes âgés de 23 et 22 ans comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Grenoble, lundi 12 mai 2025, pour avoir séquestré un adolescent de 17 ans dans une cave d’un immeuble du Village olympique pour une histoire de dette sur fond de trafic de stupéfiants.
Les deux délinquants avaient dénudé puis frappé leur victime toute une nuit avant de la relâcher sur un point de deal du quartier de l’Alma pour vendre de la drogue. Ce afin de rembourser une partie de sa dette, contractée auprès du “gérant” d’un trafic de stupéfiants à Saint-Martin-le-Vinoux.
Palais de justice de Grenoble. © Joël Kermabon- Place Gre’net
En l’occurrence, un trafic auquel participait l’adolescent en qualité de vendeur et qui était redevable de la somme de 2 000 euros envers le “boss”. Lequel, selon le Dauphiné libéré, n’a pas reconnu être le donneur d’ordre de la séquestration. L’autre homme de 22 ans aurait quant à lui « joué les chasseurs de primes en ramenant le fugitif, croisé fortuitement près de la gare de Grenoble, à son ancien patron », rapporte encore le quotidien régional.
Les deux hommes, condamnés pour « vol avec violence », « enlèvement et séquestration »
De son côté, l’avocat de la victime a décrit une scène hallucinante devant les juges. « L’adolescent] a été mis à nu, frappé par quelqu’un d’encagoulé, il s’est uriné dessus, a été dépouillé de ses biens et ses lunettes brisées », a‑t-il expliqué. Considérant ces faits d’une rare violence, le tribunal a reconnu la culpabilité des deux hommes aux chefs de « vol avec violence » et « d’enlèvement et séquestration ».
Le “chasseur de primes” s’est vu condamné à trois ans d’emprisonnement, dont 28 mois assortis d’un sursis probatoire. Quant à celui qui tenait le point de deal de Saint-Martin-le-Vinoux, les juges l’ont condamné à trois ans de prison dont seize mois assortis d’un sursis probatoire. Il exécutera les vingt mois de prison ferme restants sous bracelet électronique.
