EVENEMENT – Les Moulins de Villancourt, au Pont-de-Claix, accueillent l’exposition « Hommage à Jacques Durand, sculp­tures en quête d’espace(s) », du 20 février au 19 avril 2025. Au menu, une sélec­tion de sculp­tures réa­li­sées par des artistes locaux ren­dant cha­cune hom­mage à Jacques Durand, qui a laissé sa trace dans les rues de la commune.

La Ville de Pont-de-Claix lance sa pre­mière expo­si­tion de l’année 2025 : « Hommage à Jacques Durand, sculp­tures en quête d’espace(s) », à décou­vrir aux Moulins de Villancourt du 20 février au 19 avril 2025. La com­mune sou­haite en effet mettre à l’honneur le sculp­teur Jacques Durand (1935−2020), qui a laissé sa trace dans les rues pon­toises. Et pour ce faire, expose le tra­vail d’artistes locaux, eux aussi épris de sculp­tures sur divers matériaux.

Bois debout, d’Olivier Giroud. © Olivier Giroud

Pourquoi rendre hom­mage à Jacques Durand en par­ti­cu­lier ? Parce qu’il s’agit du plas­ti­cien ayant pro­duit le plus d’œuvres pour la Ville de Pont-de-Claix. Michel Couëtoux, maire de 1977 à 1999, lui avait notam­ment com­mandé ses célèbres « Grenouilles » pour les dis­po­ser dans le parc Pompidou. Les habi­tants l’avaient alors renommé « Parc aux gre­nouilles ». Désormais, ces sculp­tures se trouvent à Flottibulle.

Les Moulins de Villancourt mettent onze artistes sur le devant de la scène

Les œuvres d’onze artistes de la région pare­ront ainsi les lieux. Parmi eux, l’Isérois Olivier Giroud. Ce der­nier explique tout par­ti­cu­liè­re­ment appré­cier les « formes mas­sives ». Mais aussi tra­vailler avec dif­fé­rents maté­riaux, comme la terre, le bois ou encore le métal. « Chaque maté­riau a une peau qui prend la lumière ou la ren­voie, garde les traces du tra­vail ou les efface, explique-t-il. La terre est souple et sourde, elle per­met tous les repen­tirs. On enlève, on rajoute, on tra­vaille dans un silence humide. »

De son côté, Sophie Coroller a déjà exposé ses œuvres en Isère. Et plus pré­ci­sé­ment au domaine saint-Jean-de-Chépy, à Tullins. L’artiste semble cher­cher une cer­taine « imma­té­ria­lité de la matière » à tra­vers ses sculptures.

Kate et la mouche, d’Alain Quercia. © Alain Quercia

Le Grenoblois Alain Quercia expo­sera aussi. À tra­vers ses œuvres, il explique « cher­cher à com­prendre et à rendre visible sa rela­tion au monde en ques­tion­nant les êtres contem­po­rains que nous sommes ». Bref, les Moulins de Villancourt accueille­ront des sculp­tures qui seront l’oc­ca­sion de réflexions.

Le pro­gramme détaillé sur trouve sur le site dédié.