FOCUS – D’importants tra­vaux ont com­mencé au Couvent des Minimes, à Grenoble. Objectif : don­ner au lieu une nou­velle vie, à par­tir de l’été 2023. Une société pri­vée va pro­po­ser toute une série d’ac­ti­vi­tés, autour notam­ment de la res­tau­ra­tion et de l’hé­ber­ge­ment. Ses diri­geants s’en sont expli­qués sur place, le 31 janvier.

C’est un site que les Grenoblois connaissent bien et qui va renaître… après de longues dis­cus­sions. D’ici quelques années, le Couvent des minimes doit deve­nir « un lieu d’art, de culture et d’é­du­ca­tion popu­laire ouvert sur la ville ». C’est en tout cas ainsi que l’en­vi­sage la muni­ci­pa­lité, qui compte notam­ment sur l’im­plan­ta­tion durable d’es­paces de cowor­king, d’un café et d’une auberge de jeunesse.

Une nou­velle vie qui s’ins­crit dans la démarche Gren” de Projet, visant « à réin­ven­ter l’u­sage des lieux patri­mo­niaux peu mis en valeur ». La méthode ? « Faire appel à des por­teurs de pro­jets aty­piques pour favo­ri­ser la créa­ti­vité et l’in­tel­li­gence col­lec­tive ». Pas tou­jours de manière una­nime…

Du neuf au cœur de l’an­cien : le Couvent des Minimes va dura­ble­ment accueillir un espace de cowor­king. © Martin de Kerimel – Place Gre’net

Officiellement, la Ville a véri­fié que la réha­bi­li­ta­tion du Couvent serait « à la hau­teur de sa valeur patri­mo­niale ». Elle s’est aussi assu­rée que « les finan­ce­ments du pro­jet soient sécu­ri­sés ». L’avenir des Minimes (4000 m² habi­tables et 1000 m² de cour) s’é­crira ensuite de manière auto­nome, sur la base d’un bail emphy­téo­tique signé le 12 jan­vier 2023.

À ce jour, quelque 230 Grenoblois consti­tuent une struc­ture unique – la SAS des Minimes – pour la conduite des tra­vaux et l’ex­ploi­ta­tion future des lieux. La pre­mière phase du chan­tier vient de démar­rer. Objectif : garan­tir que l’es­pace de cowor­king, le bar et le res­tau­rant seront ouverts d’ici l’été 2023.