FOCUS - La startup CountAct a lancé, ce vendredi 6 janvier 2023, son application éponyme visant à mieux coordonner les évacuations d'urgence de grande ampleur, lors d'un exercice en situation. L'occasion de montrer qu'il est possible pour les équipes sécurité de superviser les opérations via un simple smartphone, et ainsi d'optimiser le travail des secouristes. Ses concepteurs souhaiterait faire de cette application « la première boîte noire des évacuations d'urgence et situations de crise » en France.
De la fumée se diffuse dans les locaux de BGene Genetics, au cœur de l'ancienne friche Cémoi, ce vendredi 6 janvier. Tandis qu'une sirène retentit, le personnel évacue le bâtiment via différentes issues pour se regrouper, en sécurité, à l'extérieur. Au sol, une jeune femme visiblement intoxiquée par des émanations toxiques se voit prise en charge par un intervenant qui l'aide à se relever et à quitter les lieux. L'exercice d'évacuation d'urgence organisé par la startup CountAct n'aura duré que quelques minutes.
Lounis et Iliès Lakhal, les deux cofondateurs à la tête de la startup CountAct. © Lucas Gouet.
La startup CountAct mettait ainsi à l'épreuve sa solution numérique éponyme dédiée à la sécurité des évacuations en entreprises. Une solution « innovante » pour la gestion de situations de crise créée par deux frères grenoblois, Lounis et Iliès Lakhal, récompensés par de nombreux prix nationaux5Dont le grand prix national Talents des cités et le prix national Pépite 2022..
« Après plus de huit mois de recherche et développement, vous venez tout simplement d'assister au lancement en avant-première de l'application CountAct », a ainsi commenté, visiblement satisfait, Lounis Lakhal, le président de la société.
Les talkies-walkies, des outils peu adaptés aux évacuations d'urgence
À la genèse de la solution, un simple constat. « Aujourd'hui, la quasi-totalité des entreprises ou des établissements recevant du public (EPCI) utilisent des talkies-walkies pour coordonner une évacuation, explique le dirigeant. En situation de panique, ces outils ne sont pas les plus adaptés et c'est pourquoi nous avons voulu mettre le digital au service de l'humain. »
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