FLASH INFO – En ce début des vacances sco­laires, le gou­ver­ne­ment lance « l′opération tran­quillité vacances » pour lut­ter contre la recru­des­cence des cam­brio­lages. Il pro­pose ainsi, sur ins­crip­tion (en ligne éga­le­ment pour la pre­mière fois), une sur­veillance de votre domi­cile en cas d’ab­sence. Avec, pour ce faire, la mobi­li­sa­tion de patrouilles de gen­dar­me­rie et de police durant tout l’été.

Le par­fum du départ en vacances approche et vous quit­tez votre rési­dence cet été ? Face aux risques accrus de cam­brio­lages en été, le gou­ver­ne­ment reprend donc ses actions pré­ven­tives contre ce fléau. Avec, en par­ti­cu­lier, son opé­ra­tion tran­quillité vacances.

« Pendant votre absence, des poli­ciers et des gen­darmes se chargent de sur­veiller votre loge­ment. Des patrouilles sont mobi­li­sées aux abords de votre domi­cile et vous serez pré­venu en cas d’anomalies (dégra­da­tions, ten­ta­tive d’effraction, cam­brio­lage…). »

Cette année 2022, l’ins­crip­tion se fait en ligne après avoir ren­sei­gné les infor­ma­tions deman­dées. L’adresse exacte du domi­cile et les dates de la période d’ab­sence seront bien évi­dem­ment néces­saires. Cette requête de sur­veillance de domi­cile peut éga­le­ment se faire dans « le com­mis­sa­riat de police ou la bri­gade de gen­dar­me­rie dont vous dépen­dez ». Toutes les for­ma­li­tés pour par­tir l’es­prit tran­quille sont à retrou­ver sur le site ser​vice​-public​.fr.

Une nette recru­des­cence des cam­brio­lages en période estivale

Les cam­brio­lages accusent en effet une nette hausse en juillet, août, et décembre, selon le minis­tère de l’Intérieur. En 2017, ces trois mois concen­traient même 27 % des cam­brio­lages dans les rési­dences prin­ci­pales, d’où l’intérêt de cette opé­ra­tion tran­quillité vacances. Cette situa­tion reste néan­moins sou­mise à de fortes dis­pa­ri­tés géographiques.

Le dépar­te­ment de l’Isère n’é­chappe d’ailleurs pas à ce constat. Grenoble se situe ainsi sous la moyenne natio­nale, avec sept cam­brio­lages pour 1000 loge­ments en 2021, selon les chiffres du minis­tère. Ce qui n’empêche pas des bandes orga­ni­sées d’y exer­cer leur “talent”, comme en 2019, quand onze per­sonnes avaient été arrê­tées pour de mul­tiples cam­brio­lages. « Une équipe che­vron­née et struc­tu­rée au rayon d’action très large », avait com­menté le pro­cu­reur de la République Eric Vaillant.

D’autres villes proches de Grenoble se démarquent néga­ti­ve­ment : Biviers, Eybens, Bresson, Montbonnot, Saint-Ismier, Corenc ou Le Fontanil-Cornillon. La triste palme isé­roise revient à Auberives-sur-Varèze, com­mune la plus tou­chée avec 28 cam­brio­lages pour 1000 logements.

A noter : pour des rai­sons de fia­bi­lité, « les don­nées dif­fu­sées sont limi­tées aux com­munes pour les­quelles plus de cinq faits ont été enre­gis­trés pen­dant trois années suc­ces­sives. » Par consé­quent, les plus petites com­munes, sou­vent moins frap­pées, sont absentes de ces sta­tis­tiques, comme le pré­cise data​.gouv​.fr.