FLASH INFO – Les sala­riés des sites Radiall de Voreppe, L’Isle-d’Abeau et Château-Renault (Indre-et-Loire) obser­vaient un mou­ve­ment de grève jeudi 7 avril, à l’ap­pel de la CGT. En cause ? Un désac­cord entre la direc­tion et le syn­di­cat sur les reva­lo­ri­sa­tions salariales.

« Les pro­po­si­tions de la direc­tion ne cor­res­pondent pas aux attentes de la direc­tion », explique à Place Gre’net Yohann B., délé­gué syn­di­cal CGT sur le site de Voreppe. La direc­tion entend en effet indi­vi­dua­li­ser les aug­men­ta­tions selon le pro­fil des sala­riés, sur la base d’une aug­men­ta­tion de la masse sala­riale de 2,1 %. Avec à la clé des inéga­li­tés, et une moyenne réelle d’aug­men­ta­tion de 1,8 %, dénonce la CGT.

Le débrayage s’est accom­pa­gné d’un ras­sem­ble­ment sur le site Radiall de Voreppe jeudi 7 avril. © CGT Radiall

En réponse, le syn­di­cat reven­dique une aug­men­ta­tion de la masse sala­riale de 5 %, pour espé­rer au final une hausse de salaires d’en­vi­ron 130 euros pour chaque sala­rié. Le mou­ve­ment a été très suivi, se féli­cite la CGT. Qui annonce 150 per­sonnes (sur 300 sala­riés) ayant débrayé au moins deux heures sur Voreppe, et entre 120 et 130 sur les sites de L’Isle-d’Abeau et Château-Renault.

Quelles suites au mou­ve­ment ? « Nous avons encore une troi­sième réunion avec la direc­tion le jeudi 14 avril. Nous ver­rons ce que la direc­tion pro­pose, puis nous consul­te­rons les sala­riés via une assem­blée géné­rale pour savoir ce qu’ils en pensent », indique Yohann B. Qui n’ex­clut pas une nou­velle action de reven­di­ca­tions selon les avan­cées des négo­cia­tions, sans savoir encore sous quelle forme.