FLASH INFO – Le fes­ti­val Uriage en danse renaît pour une soi­rée le 3 juillet 2021 au sein de son fameux parc, sur les hau­teurs de Grenoble. Cette mani­fes­ta­tion ini­tiée par le cho­ré­graphe Jean-Claude Gallotta se fait en lien étroit avec l’office de tou­risme et la Ville de Saint-Martin-d’Uriage.

Après une édi­tion annu­lée en 2020 en rai­son de la crise sani­taire, le fes­ti­val Uriage en danse est de retour ce samedi 3 juillet à 19 h 30. Au pro­gramme : huit spec­tacles en plein air mêlant cho­ré­gra­phies et pièces de théâtre. Le tout à décou­vrir sans réservation.

Le Conservatoire de Paris orga­nise notam­ment le spec­tacle de danse Par Ici. Les étu­diants de classe pré­pa­ra­toire à l’en­sei­gne­ment supé­rieur du cur­sus contem­po­rain se pro­dui­ront dans un spec­tacle hors du temps. « Cette pièce, cho­ré­gra­phiée par Priscilla Danton, se sai­sit des années 1920 dans notre réa­lité de 2020. Elle s’inspire des expé­ri­men­ta­tions dadaïstes, sur­réa­listes et les confronte aux fluc­tua­tions de nos vies contem­po­raines », expliquent les orga­ni­sa­teurs du festival.

Festival Uriage en danse © Guy Delahaye

Une soi­rée pla­cée sous le signe de l’éclectisme

Au pro­gramme éga­le­ment, des com­pa­gnies de danse gre­no­bloises : L’album Compagnie, Groupe atti­tudes et les Attrapes Corps, ou en encore de Saint-Martin-d’Uriage avec Ainsi Danse. Mais aussi des danses afri­caines ou de « fausses danses tra­di­tion­nelles contem­po­raines ». L’association lyon­naise Jeune Ballet Désoblique pro­po­sera pour sa part son spec­tacle Rites.

Le conser­va­toire de Grenoble sera lui aussi de la par­tie avec sa pièce Stop and Go. « Un espace temps où cha­cun s’exprime avec humour, sur [son] vécu de cette période de pan­dé­mie où les dis­tances phy­siques s’imposent, les confi­ne­ments se suc­cèdent, » résume la compagnie.

Puis, Ar’chétype, du Grésivaudan, dévoi­lera la cho­ré­gra­phie 100 détours : un trio de dan­seurs de hip-hop pio­chant dans les influences de jazz, des cla­quettes et de la danse contemporaine.

Uriage en danse © Guy Delahaye

Enfin, pré­cisent les res­pon­sables, « en clô­ture de soi­rée, Jean-Claude Gallotta pro­pose un bal gran­deur nature, où cha­cun est invité à apprendre quelques gestes d’une de ses cho­ré­gra­phies pour par­ta­ger un vaste mou­ve­ment d’ensemble. » Les fes­ti­vi­tés pren­dront fin aux alen­tours de 22 heures. Un fes­ti­val qui s’an­nonce donc tout en rythme et en mouvements.