FLASH INFO – La chasse, une activité « essentielle » durant le confinement ? Cinq associations iséroises répondent non dans un communiqué commun. France nature environnement Isère, Grésivaudan nord environnement, Le Pic vert, Bièvre Liers environnement et Espace Nature Sassenage en appellent au préfet de l’Isère.
« La Secrétaire d’État chargée de la Biodiversité a annoncé que les préfets pourront fixer des dérogations au confinement autorisant la chasse de certaines populations », rappellent les associations. Bérangère Abba évoque en effet les « enjeux de régulation », afin d’empêcher des dégâts pour les cultures et les forêts. Exemple d’espèces dans le viseur : Le chevreuil et le sanglier.
« Les associations de protection de la nature signataires contestent le terme de “régulation” qui tente de donner un rôle social et une logique d’intérêt général à la chasse, alors qu’il s’agit d’un loisir », réplique le communiqué. Dès lors, « il serait parfaitement injuste et discriminatoire que les chasseurs puissent poursuivre leur loisir alors que randonneurs, pêcheurs, naturalistes, contemplatifs et ramasseurs de champignons en sont privés ».
« La chasse a commencé fin septembre, les quotas de prélèvement sont déjà bien réalisés. La chasse pourra reprendre après le confinement et les agents de l’Office Français de la Biodiversité et les lieutenants de louveterie peuvent intervenir en cas de grave problème », ajoutent les associations. Avant de demander au préfet « de n’accorder aucune dérogation pour la chasse et le piégeage durant le confinement ».
Une réflexion sur « Les associations pour l’environnement de l’Isère demandent l’interdiction de la chasse durant le confinement »
Les chasseurs on maintenant des armes létal jusqu’à 2km. et nous disent qu’ils chassent la plus par du temps dans des propriétés privées Je suppose donc que celle ci font au minimum 4KM Pour ma part il n’est pas rare d’entendre des coup de feu Proche du parc public à st Egreve. Concernant la regulation il faudrait déjà arrêter de les alimenter et il suffirait de confier les battues à la demande des préfets a des militaires encadrés et formés spécifiquement qui disposerait à souhait de personnels pour sécuriser la zone de battue.