FIL INFO – Lors des dernières législatives, les candidats de la droite républicaine ont notablement plus dépensé que leurs adversaires sur les circonscriptions de l’Isère. C’est ce qui ressort du bilan publié par la commission nationale des comptes de campagne. Un investissement qui n’a guère porté ses fruits, aucun d’eux n’ayant été élu.
Dans la catégorie candidat le plus dépensier lors des législatives à Grenoble en juin 2017, Jean-Damien Mermillod-Blondin (UDI) remporte la palme.
Avec 66 828 euros de dépenses (dont près de 27 000 euros de dons), le maire de Corenc, évincé au second tour par le néo-marcheur Olivier Véran (44 433 euros de dépenses), reste toutefois sous le plafond fixé par la loi à 72 136 euros.
C’est ce qui ressort du bilan publié début août par la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Où il s’avère que les candidats sur la droite de l’échiquier ont sensiblement plus dépensé que ceux à gauche.
Parmi les plus dépensiers, outre Jean-Damien Mermillod Blondin, le Républicain Vincent Chriqui. Le maire de Bourgoin-Jallieu, évincé sur la 10e circonscription de l’Isère par la marcheuse Marjorie Meynier, a dépensé 56 583 euros contre 25 866 pour sa rivale.
Émilie Chalas (LREM) parmi les moins dépensières
Même sort pour Maryline Silvestre (LR-UDI) sur la 8e (55 379 euros) et Yannick Neuder (LR) sur la 7e (52 597 euros dont 27 655 euros de dons). Dans le peloton de tête, on trouve également, Bruno Gattaz. Malgré 51 527 euros dépensés, le candidat LR sur la 9e circonscription n’a pas tenu la distance face à la centriste Élodie Jacquier-Laforge (29 286 euros). Même topo sur la 4e où Sandrine Martin-Grand (LR) a certes pris la tête du concours avec 45 804 euros de dépenses de campagne mais pas la tête des élections, s’inclinant devant la socialiste Marie-Noëlle Battistel (39 163 euros).
Derrière le peloton de tête emmené par la droite, on trouve les candidats marcheurs Jean-Charles Colas-Roy (46 174 euros) et Olivier Véran (44 433 euros), toutefois intronisés sur les bancs de l’Assemblée nationale. Également élue sur la 3e, leur collègue Émilie Chalas s’est “contentée” de 18 161 euros, contre 40 406 euros pour Élodie Léger (LR), 32 789 euros pour Raphaël Briot (LFI), 28 122 euros pour Michel Destot (PS) et 26 283 euros pour Soukaïna Larabi (EELV).
PC