ÉVÉNEMENT – À l’oc­ca­sion du « Féminisme fait le prin­temps (en grand) », la MC2 Grenoble accueille, le 14 juin 2025, des figures natio­nales et des ini­tia­tives locales pour une jour­née enga­gée, fes­tive et ouverte à tous. Objectif de cet évé­ne­ment orga­nisé par la métro­pole de Grenoble : faire réson­ner les com­bats fémi­nistes dans l’espace public et politique.

Conférences, ate­liers, per­for­mances, débats, dédi­caces, tables rondes, vil­lage asso­cia­tif : le 14 juin 2025, de 9 heures à 20 h 30, la MC2 de Grenoble devient un haut lieu de mobi­li­sa­tion fémi­niste avec « Le Féminisme fait le prin­temps (en grand) ».

À l’initiative de Grenoble Alpes Métropole, cet évé­ne­ment s’annonce comme un temps fort natio­nal, ras­sem­blant des per­son­na­li­tés influentes – Salomé Saqué, Cécile Duflot, Nesrine Slaoui, Rose Lamy, Victoire Tuaillon ou encore Lucile Peytavin – pour ques­tion­ner, débattre et pro­po­ser des pistes concrètes face aux inéga­li­tés de genre persistantes.

Le Féminisme fait le prin­temps 2025 : ici, l’hé­roïne ven­ge­resse Super Cyprine de la des­si­na­trice gre­no­bloise Tess Kinski.

Pensé comme un espace de conver­gence des luttes et des voix, l’événement est gra­tuit et acces­sible sur ins­crip­tion. Il mêlera temps réflexifs et moments fes­tifs, avec la volonté affi­chée de rendre les débats inclu­sifs, concrets et connec­tés aux réa­li­tés sociales du territoire.

Une jour­née, trois tables rondes et un plai­doyer politique

Trois grandes tables rondes struc­tu­re­ront la jour­née. Chacune abor­dera une facette des luttes fémi­nistes contem­po­raines : vio­lences sys­té­miques, jus­tice éco­no­mique, repré­sen­ta­tions média­tiques, enjeux inter­sec­tion­nels, etc. Un plai­doyer poli­tique col­lec­tif, porté par la Métropole de Grenoble, clô­tu­rera la jour­née à 18 h 30 à l’auditorium de la MC2.

À tra­vers cette ini­tia­tive, la Métropole ne se contente pas de suivre le mou­ve­ment, mais entend pas bien le pré­cé­der. L’événement s’inscrit, de fait, dans une poli­tique de fond enga­gée depuis plu­sieurs années : auto­ri­sa­tions spé­ciales d’absence pour le deuxième parent ou en cas d’interruption de gros­sesse, géné­ra­li­sa­tion du dis­po­si­tif « Ici, deman­dez Angela », for­ma­tion des agents et élus à l’égalité, ou bien encore, créa­tion de la Maison métro­po­li­taine pour l’égalité.

Un vil­lage asso­cia­tif pour faci­li­ter les échanges

Tout au long de la jour­née du 14 juin, le par­vis de la MC2 se trans­for­mera en vil­lage asso­cia­tif, avec lieux de ren­contres, stands d’information, temps d’échanges avec les inter­ve­nantes, espace librai­rie et séances de dédi­caces. L’objectif : créer une atmo­sphère pro­pice au dia­logue et à la transmission.

Le fémi­nisme fait le prin­temps 2025. © Ameziane Mouret

En clô­ture, une per­for­mance artis­tique inti­tu­lée Viriles met­tra en scène cinq dan­seuses bous­cu­lant les modèles et les injonc­tions liées au genre, dans un monde où « être un homme, c’est avant tout ne pas être une femme ». De quoi célé­brer l’engagement sous une forme sen­sible et créa­tive des­ti­née à rap­pe­ler que le com­bat pour l’égalité passe aussi par la culture, les émo­tions et les récits partagés.

Avec cet évé­ne­ment, Grenoble Alpes Métropole affiche son ambi­tion de faire de l’égalité un levier de trans­for­ma­tion des poli­tiques publiques, mais aussi un moteur de mobi­li­sa­tion popu­laire. Une manière de démon­trer que l’engagement fémi­niste peut et doit infu­ser tous les éche­lons du territoire.

Le fémi­nisme au quo­ti­dien avec le Off durant tout le mois de juin

Si le 14 juin s’im­pose comme le point d’orgue de cette dyna­mique fémi­niste, cette der­nière ne se limite pas à une seule jour­née. Depuis mars et jusqu’à la fin juin, les « Journées du off » font ainsi vivre les luttes pour l’égalité femmes-hommes à l’échelle des 49 com­munes du territoire.

Ateliers, expo­si­tions, pro­jec­tions, spec­tacles, confé­rences, per­for­mances… Plus de 80 évé­ne­ments ont été label­li­sés, co-construits avec des asso­cia­tions, des col­lec­ti­vi­tés et des habi­tants. Une mobi­li­sa­tion de Vizille à Saint-Martin‑d’Hères en pas­sant par Fontaine ou Meylan, qui témoigne de la volonté de faire vivre le fémi­nisme dans les quar­tiers, les écoles, les biblio­thèques, les centres sociaux et les places publiques.

Entrée libre – Inscriptions sur le site dédié de l’é­vé­ne­ment jusqu’au 12 juin, puis sur place les 13 et 14 juin 2025.