DÉCRYPTAGE - Le début de deuxième mandat d'Éric Piolle démarre plutôt mal côté budget pour 2021. La Ville de Grenoble, dont les comptes sont notamment plombés par les dépenses sociales liées à la crise de la Covid, va devoir emprunter davantage pour mettre en œuvre ses projets. La crise a bon dos, s'agacent les oppositions qui fustigent par ailleurs le manque d'ambition de la majorité. Et s'inquiètent pour l'avenir…
Malgré un contexte financier marqué par la crise sanitaire qui perdure, des recettes de fonctionnement en baisse, la majorité de la Ville de Grenoble a réaffirmé, ce lundi 8 mars, en conseil municipal, sa détermination pour 2021 à dérouler son programme politique. Ce en vue d'une « ville solidaire, résiliente et émancipatrice ».
Tel est le message que le maire EELV Éric Piolle a tenu à refaire passer lors du débat sur les orientations relatives au budget 2021. Un temps d'échanges qui, conformément à la loi, précède le vote du budget, programmé lors du prochain conseil municipal prévu dans trois semaines. Au cours de ce débat de près de deux heures quarante, les oppositions ont manifesté leurs vives réticences vis-à-vis des options retenues par la majorité.
Le lien social fil rouge du budget 2021 pour la majorité
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