FOCUS - La 4e édition de Business Hydro organisée par l'association Hydro 21 va se dérouler le 18 juin prochain au World Trade Center de Grenoble. Au centre de ces rencontres d'affaires au service de la filière hydroélectrique, les marchés à l'export, notamment ceux des pays émergents. Mais pas seulement puisqu'il y sera aussi question de l'avenir de l'hydroélectricité, une filière « atypique » en pleine mutation.
Grenoble, berceau de la houille blanche, va accueillir le 18 juin la 4e édition des rencontres d'affaires Business Hydro au World Trade Center. Les objectifs de ces rencontres ? Promouvoir l’énergie hydroélectrique, fédérer les acteurs, stimuler les synergies et diffuser la culture technique et économique d'un secteur en pleine mutation. Une grand-messe de la filière hydroélectrique à l'initiative de l'association Hydro 21, qui représente grands groupes industriels, PME et acteurs de la formation et de la recherche.
À chaque édition, sa thématique propre. Si l'édition 2018 s'était concentrée sur la place de l'hydroélectricité dans le mix électrique, 2019 donnera un coup de projecteur sur les marchés à l'export. Tout particulièrement sur les opportunités dans les pays émergents. Ces rencontres vont, par ailleurs, se pencher le futur de l'hydroélectricité et, plus précisément, sur la stratégie de pilotage de la transition énergétique (PPE).
Faciliter les rencontres entre donneurs d'ordres et exposants
Pour l'occasion, Hydro21 a mis les petits plats dans les grands. Cette 4e édition s'annonce en effet encore plus ambitieuse que les précédentes. Avec, notamment, un programme qui s'étend sur une journée et demie et le doublement de sa capacité d'exposants, qui passe ainsi de 40 en 2018 à 60 en 2019.
La nouveauté ? Le village “Experts business”, visant à « faciliter les rencontres physiques entre donneurs d'ordres et exposants ». À cette occasion, cinq donneurs d'ordres viendront présenter leur feuille de route 2030 lors d'une conférence « exceptionnelle ».
Enfin, des grands témoins interviendront notamment sur les aspects internationaux. L'occasion pour Nicolas Serrie, président de General Electric Hydro France, d'ouvrir ces rencontres sur le thème des marchés de l’hydroélectricité à l’export.
D'autres intervenants feront ensuite un tour d’horizon plus ciblé sur d'autres problématiques de premier plan. Comme les aménagements hydroélectriques, les plans directeurs énergétiques et la question du positionnement des PME sur ces marchés. Le tout suivi d'une synthèse en bonne et due forme.
Une énergie d'avenir par « sa capacité à stocker de l'énergie et sa flexibilité »
Également au centre des échanges, le futur de l'hydroélectricité dont la PPE a déjà tracé les contours à l'horizon 2030. En particulier avec la baisse de la production nucléaire, compensée par les énergies éolienne et solaire et le maintien de l'hydroélectricité. Reste, en corolaire, une question centrale : « Comment, avec une proportion d'énergies intermittentes de l'ordre de 35 % au lieu de 5 % aujourd'hui, le système électrique va-t-il pouvoir s'organiser ? »
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