FIL INFO – À l’occasion de l’éclipse totale de lune du vendredi 27 juillet, les astronomes amateurs du Groupe d’astronomie du Dauphiné et les chercheurs de l’Observatoire des sciences de l’univers de Grenoble organisent une rencontre et des observations autour de l’astronomie au Fort de la Bastille.
Ce n’est pas le soleil, mais les Grenoblois qui ont rendez-vous avec la lune, au Fort de la Bastille le vendredi 27 juillet. À l’occasion de l’éclipse totale de lune, le Groupe d’astronomie du Dauphiné (Gad) et les astrophysiciens de l’Observatoire des sciences de l’univers de Grenoble (Osug) organisent une rencontre et des animations autour de l’astronomie, en partenariat avec la Régie du Téléphérique et la Ville de Grenoble.
Visuel de la rencontre autour de l’astronomie vendredi 27 juillet. DR
Le principe de l’éclipse lunaire ? Celle-ci survient lorsque le soleil, la Terre et la lune s’alignent sur un même axe. L’ombre de la Terre se projette ainsi sur la lune, occasionnant différents phénomènes visuels et sa “disparition” temporaire derrière un halo de lumière. Particularité de l’éclipse du 27 juillet : elle sera la plus longue du XXIe siècle, avec une durée de 103 minutes.
Une « lune de sang » dans le ciel
Une lune rousse. DR
Contrairement aux éclipses solaires, les éclipses de lune peuvent s’observer presque partout sur la planète lorsqu’elles surviennent. Avec toutefois des spécificités, dépendant naturellement du moment où la lune est levée et visible depuis une zone géographique précise.
Ainsi, c’est à la deuxième partie de l’éclipse que les Français pourront assister, soit le moment où notre satellite prend une couleur rougeâtre pour le moins singulière. Le phénomène est communément appelé « lune rousse », ou encore « lune de sang ».
Les personnes désirant assister au spectacle dans des conditions optimales sont invitées à se rendre sur le Belvédère Vauban du Fort de la Bastille à partir de 21 h 30. Si l’éclipse peut s’observer à l’œil nu (sans danger) ou à l’aide de jumelles, les organisateurs mettront également à disposition des télescopes. Ceci, écrivent-ils, « pour mieux voir le ballet des satellites autour de Jupiter, les anneaux de Saturne et bien d’autres astres au gré de la soirée ».
