FIL INFO – Suite à une année 2017 en dents de scie, l’association étudiante Roots’n’Culture a lancé une campagne de crowdfunding sur la plateforme kocoriko pour maintenir la quinzième édition de son festival de “dub”, les 27 et 28 avril à Saint-Martin-d’Hères. Objectif réussi, avec une version par ailleurs revue et corrigée.
Depuis sa création en 2010, le festival Roots’n’Culture s’est fait un nom dans la région. De grandes figures internationales de la scène dub s’y sont produites comme Panda Dub, OBF Soundsystem ou Hiligh Tribe. Pourtant, faute de visiteurs l’année dernière, les finances n’étaient pas au beau fixe fin 2017.
Pour continuer à faire vivre le festival, l’association a donc lancé une campagne de crowdfunding sur Kocoriko avec comme objectif de récolter 5 000 euros. Un objectif qu’elle vient d’atteindre avec soulagement. « Le festival est sauvé, vous nous avez fait un magnifique cadeau, on vous est redevable et on vous donne rendez-vous le 27 et 28 avril ! », se réjouit ainsi l’équipe du festival sur son site.
De nouveaux habits pour un quinzième festival
Pour cette quinzième édition, l’association prévoit de changer radicalement de formule. Fini la scène classique des années précédentes. Différents Sound systems se répondront désormais aux rythmes de la musique reggae – dub – électro.
© Laura-Emma Tanguy
Douze artistes venant de tous horizons animeront successivement ces deux soirées.
Musique et divertissement sont ainsi au programme, avec des initiations à la slackline, un espace “chill”, ou encore des jeux de lumière et jonglage de feu.
Le domaine ouvrira le 27 avril à 18 heures et à 13 heures le samedi. Un espace “chill-out” sera alors proposé ce soir-là afin d’écouter d’autres styles musicaux ou de profiter d’activités de la Zone Art.
Un festival solidaire et engagé
Depuis sa création, Roots’n’Culture entretient un partenariat avec la Banque alimentaire de l’Isère. Chaque soirée, une partie de l’entrée peut ainsi être payée en produits non périssables (pâtes, conserves…). Ces denrées sont par la suite reversées à la Banque alimentaire en faveur des sans-abris. La générosité des festivaliers a déjà permis la distribution de près de 75 000 repas dans le département.
En sept ans, Roots’n’Culture a récolté 25 tonnes d’aliments, avec un record de 6 500 kg en 2014.
Parallèlement, les paiements sur place sont effectués par le système cashless solidaire grenoblois Sylha. À la fin du festival, les visiteurs peuvent choisir de redistribuer ce qu’il reste sur leur carte à des associations ou de l’utiliser dans le réseau de commerçants.
Ainsi, au-delà du simple partage musical, le festival se donne comme objectif de sensibiliser et de participer à la création d’une véritable communauté étudiante responsable et engagée.
JO
* De nombreux cadeaux (briquet, tee-shirts, accès backstage…) étaient proposés en contreparties aux contributeurs. Dix personnes tirées au sort parmi les donateurs bénéficieront notamment d’un pass deux soirs pour le festival.
ÉDITION 2018 : DEMANDEZ LE PROGRAMME !
Le vendredi 27 avril
Kanka (FR – Dubalistik Records)
Alpha Steppa feat Ras Divarius (UK – Steppas
Records / BE – Kool Eire Prods)
Rakoon (FR – Karma Kusala)
Haspar (FR – Archetype Records)
King Hi-Fi Soundsystem (FR – Pure Niceness
Records)Le samedi 28 avril
Aba Shanti‑I (UK – Falasha Recordings)
Maasaï Warrior (UK-Maasaï Warrior Records)
Welders Hi-Fi (FR – Welders Records
Brainless Soundsystem (FR – Autoprod)
Woody Vibes (FR – Marée Bass)
Ishiban (FR – Autoprod)
