La sec­tion du Parti com­mu­niste fran­çais (PCF) de Saint-Martin-d’Hères appelle au ras­sem­ble­ment ce ven­dredi 4 novembre à 18 heures devant la mai­son com­mu­nale. Et ce alors même que deux autres ras­sem­ble­ments – contre et pro-migrants – sont déjà annon­cés res­pec­ti­ve­ment par le Front natio­nal et des orga­ni­sa­tions anti­ra­cistes et antifascistes.

Avec l’ap­pel à ce troi­sième ras­sem­ble­ment, la sec­tion mar­ti­né­roise du PCF entend vive­ment réagir contre l’an­nonce de celui qui est orga­nisé ce ven­dredi 4 novembre devant la mai­rie de Saint-Martin-d’Hères par le Front natio­nal de l’Isère. En cause, l’op­po­si­tion qu’en­tend ainsi affi­cher le parti d’ex­trême droite à l’installation de migrants en Isère.

Un thé pour accueillir les migrants

« Communistes, syn­di­ca­listes, nous dénon­çons tous les poli­ti­ciens qui ins­tru­men­ta­lisent les 84 réfu­giés à SMH pour faire mon­ter la haine, nous divi­ser pour affai­blir l’union indis­pen­sable de tous les tra­vailleurs pour impo­ser d’autres condi­tions de vie par les luttes syn­di­cales et poli­tiques », déclarent les mili­tants communistes.

Ce jeudi 3 novembre, aux alen­tours de 16 heures, un thé d’ac­cueil, fai­sant suite aux der­nières arri­vées de migrants sur le cam­pus, a été orga­nisé par les étu­diants du Réseau uni­ver­sité sans fron­tières. Trois élus PCF mar­ti­né­rois, Franck Clet, Jérôme Rubes, et Brahim Cheera se sont joints, en signe de soli­da­rité, à la cin­quan­taine de sym­pa­thi­sants pré­sents. L’occasion pour Franck Clet, adjoint aux sports de pré­ci­ser le sens de la démarche et les moti­va­tions qui viennent jus­ti­fier cet appel au rassemblement.

Reportage Joël Kermabon

JK