EN BREF – Quatre projets de recherche et développement, labellisés par le pôle de compétitivité Lyonbiopôle, viennent d’être retenus dans le cadre du 19e appel à projets du Fonds unique interministériel (FUI). Parmi eux, Coinside et Dogtoman, deux projets grenoblois.
Après leur labellisation par Lyonbiopôle, quatre projets collaboratifs de recherche et développement – dont deux grenoblois – viennent d’être retenus dans le cadre du 19e appel à projets du Fond unique interministériel (FUI).
Appelés Coinside et Dogtoman, ces deux projets vont ainsi bénéficier des fonds européens Feder, mais aussi d’aides publiques de la part de l’État et de collectivités territoriales, dont la région Rhône-Alpes, la métropole Grand Lyon, Grenoble-Alpes métropole et le conseil général de l’Isère.
Lutte contre les troubles cognitifs et les sarcomes
Coinside est une solution pour la conception de médicaments à haute valeur prédictive ciblant les troubles cognitifs, développée par SynapCell, Cellipse et Grenoble institut des neurosciences. Ce projet vise ainsi à développer une solution permettant d’évaluer l’efficacité d’un composé en développement par l’industrie pharmaceutique et biotechnologique sur les processus cognitifs dans les maladies neurologiques et psychiatriques.
L’autre projet grenoblois, Dogtoman, a lui été élaboré par Ecrins Therapeutics, Oncovet Clinical Research, le Centre Léon Bérard et l’Institut de génétique et développement de Rennes. Il a pour objectif de développer un produit innovant pour le traitement des sarcomes, grâce à une étude clinique translationnelle du chien vers l’homme. Les résultats de l’essai clinique mené chez l’animal seront donc transposés chez l’humain, afin d’augmenter l’efficacité du produit. Ces données permettront également de développer plus rapidement un médicament vétérinaire pour le traitement des sarcomes chez le chien.
Deux autres projets, lyonnais, Colomatrix et Robot-PCR ont également été retenus dans le cadre de cet appel à projet. Le premier vise à développer un dispositif médical pour la prévention de complication en chirurgie digestive. Le second consiste en une analyse robotisée en temps réel de la qualité sanitaire des aliments.
Maïlys Medjadj
Lyonbiopôle en bref
Créé en 2005, le pôle de compétitivité Lyonbiopôle a pour ambition de soutenir l’émergence et le développement d’innovations technologiques, produits et services pour une médecine personnalisée au bénéfice des patients. En dix ans, 169 projets labellisés par Lyonbiopôle ont été financés. Soit un investissement global de 777 millions d’euros.