FOCUS — Comme chaque année, rentrée oblige, la Ville de Grenoble fait l'état des lieux des écoles. Une rentrée scolaire toujours marquée par la crise et les protocoles sanitaires, que l'adjointe aux Écoles Christine Garnier trouve trop flou à son goût. Reste de bonnes nouvelles, comme la création de nouveaux postes et de nouvelles classes, dans le cadre des dédoublements pour les quartiers prioritaires.

"Notre objectif, malgré ce contexte, est de permettre aux enfants de vivre leur scolarité le plus sereinement possible." C'est par ces mots que Christine Garnier, adjointe de Grenoble en charge des Écoles, présente la rentrée scolaire pour les maternelles et primaires grenobloises. Le contexte en question? Évidemment la crise sanitaire. Tout comme en 2020, rappelle l'élue, la rentrée 2021 sera une "rentrée Covid".

Conférence de presse de rentrée de la Ville de Grenoble avec Luis Beltran-Lopez, conseiller municipal délégué à l'Accessibilité, et Christine Garnier, adjointe aux Écoles, dans la cour de la maternelle Ampère. © Florent Mathieu - Place Gre'net

Et si Christine Garnier veut voir en la rentrée un "moment joyeux" pour les enfants comme les équipes éducatives, elle n'en garde pas moins une certaine amertume vis-à-vis du ministre de l'Éducation Nationale. Un ministre qui "donne les informations dans un journal avec abonnement un dimanche, et ne les envoie ni aux enseignants ni aux collectivités locales", regrette-t-elle. Avant d'ajouter, ironique: "On a l'habitude, on fait avec".

Le flou face aux protocoles sanitaires?

Christine Garnier se réjouit toutefois que les protocoles actuellement en vigueur prévoient, même dans le pire des cas, le maintien de l'école en présentiel. Mais... il y a un mais. "Nous avons un protocole à quatre niveaux, sauf qu'il a déjà été remis en cause puisqu'un cinquième niveau a été inventé en outre-mer, avec des fermetures de classes", note l'adjointe. Qui estime dès lors ne pas savoir "à quoi s'attendre".