FOCUS – Suite à la demande de la Ville de Grenoble de reti­rer les enfants de la can­tine un jour par semaine jus­qu’à Noël, l’ad­jointe aux Écoles assure que les « familles les plus pré­caires » ne sont pas concer­nées. Ce dont il n’est fait men­tion nulle part dans la com­mu­ni­ca­tion de la Ville aux parents comme aux médias. Autre déci­sion muni­ci­pale annon­cée le 17 novembre : la sup­pres­sion de la res­tau­ra­tion sco­laire de l’é­cole Jean-Jaurès le 19 et 20 novembre. Et ce pour toutes les familles.

Suppression impo­sée ou pas ? Lundi 16 novembre, la Ville de Grenoble annon­çait deman­der aux parents d’é­lève de dés­ins­crire leurs enfants un jour par semaine de la res­tau­ra­tion sco­laire. Le but ? Faire face aux dif­fi­cul­tés induites par la crise sani­taire. Entre arrêts mala­dies et agents “vul­né­rables” exemp­tés de ser­vice, le Covid-19 pèse lourd sur les effec­tifs. Et le per­son­nel de rem­pla­ce­ment dont dis­pose la Ville ne suf­fit pas à pal­lier les nom­breuses absences.

Un jour de can­tine en moins dans les écoles de Grenoble. © Ville de Grenoble

Suite à cette annonce, le titre de l’ar­ticle de Place Gre’net – « Grenoble sup­prime un jour de can­tine par semaine » – a fait tiquer des sou­tiens de la muni­ci­pa­lité. Celui-ci pré­cise pour­tant bien que le choix du jour est laissé aux parents et rap­pelle les rai­sons qui conduisent à cette demande. Du reste, la sup­pres­sion est bien réelle : les parents d’é­lève sont, dans les faits, invi­tés à reti­rer leurs enfants de la res­tau­ra­tion sco­laire un jour par semaine. Ceci pour évi­ter une fer­me­ture com­plète des cantines.

Un jour de can­tine sup­pri­mées avec des exemp­tions très dis­crètes… et tardives