FIL INFO – La SDH s’en féli­cite : elle atteint le score de 708 points (sur 1 000) et le niveau “Exemplaire” à l’oc­ca­sion d’une éva­lua­tion menée par la société Afnor cer­ti­fi­ca­tion. Un bon résul­tat qui salue, juge le bailleur social, sa démarche de res­pon­sa­bi­lité socié­tale de l’en­tre­prise (RSE) enga­gée depuis qua­torze ans.

La Société dau­phi­noise pour l’ha­bi­tat n’est pas peu fière : « Avec un résul­tat de 708 points sur 1 000, [la SDH] atteint le niveau “Exemplaire” de l’évaluation Afaq 26000, soit le qua­trième et plus haut degré du modèle d’Afnor Certification », annonce-t-elle. Avant de se van­ter de « rejoindre […] le club très res­treint des entre­prises fran­çaises recon­nues à ce niveau pour leur enga­ge­ment social, éco­no­mique et envi­ron­ne­men­tal ».

La Société dau­phi­noise pour l’ha­bi­tat (SDH) à Échirolles. © Florent Mathieu – Place Gre’net

Afaq, Afnor… Traduction ? La marque Afaq (pour, his­to­ri­que­ment, Association fran­çaise pour l’as­su­rance de la qua­lité) repré­sente une éva­lua­tion des entre­prises sur dif­fé­rents cri­tères, aussi bien sociaux qu’économiques ou envi­ron­ne­men­taux. Réalisée par Afnor Certification, née en 2004 de la fusion entre l’Afaq et l’Association fran­çaise de nor­ma­li­sa­tion, l’é­va­lua­tion « ren­force la confiance des clients et se révèle un véri­table atout com­mer­cial », selon la société.

Un effet boo­me­rang à redouter ?

Pour la SDH, aucun doute : cette bonne note salue la démarche de Responsabilité socié­tale de l’en­tre­prise (RSE) enga­gée par le bailleur social depuis qua­torze ans. « C’est moins la quête de points sup­plé­men­taires qui nous anime que notre déter­mi­na­tion à être tou­jours en phase avec les enjeux éco­no­miques, sociaux et envi­ron­ne­men­taux de notre temps », assure par ailleurs la direc­trice géné­rale de la SDH, Patricia Dudonné.

Patricia Dudonné et Bertrand Converso, direc­trice et pré­sident de la SDH © Florent Mathieu – Place Gre’net

Son pré­sident, pour sa part, anti­cipe le retour de bâton. « Chaque fois que nous serons pris en défaut sur tel ou tel acte de ges­tion, déci­sion ou pro­jet, et cela arri­vera, on nous ren­verra comme un boo­me­rang l’exemplarité de notre démarche RSE », explique ainsi Bertrand Converso. Qui choi­sit de ne pas s’en sou­cier : « la RSE n’est pas un arti­fice mar­ke­ting (…). Elle est avant tout un puis­sant aiguillon pour appré­hen­der l’impact de notre acti­vité sur le ter­ri­toire », clame-t-il.

Un plan d’actions pour tra­vailler sur les pistes de pro­grès signalées 

Les points forts de la SDH, sou­li­gnés par Afnor ? La société marque des points sur la « vision RS et gou­ver­nance », ainsi que sur ses indi­ca­teurs sociaux et éco­no­miques. Ses scores sont tou­te­fois plus bas sur la ques­tion des res­sources humaines ou des indi­ca­teurs environnementaux.

Patricia Dudonné et Bertrand Converso posent avec l’at­tes­ta­tion Afnor. © SDH

La SDH signale tou­te­fois que l’é­va­lua­teur a salué « l’intégration d’une démarche de qua­lité de vie et de per­for­mance au tra­vail » ou l’ins­crip­tion de l’en­tre­prise dans le plan air-cli­mat métropolitain.

« La SDH a déjà éta­bli un plan d’actions pour tra­vailler sur les pistes de pro­grès signa­lées dans le rap­port d’AFNOR Certification », indique par ailleurs le bailleur social.

Avant d’an­non­cer pêle-mêle une « plus forte inté­gra­tion des enjeux envi­ron­ne­men­taux » ou encore une « inté­gra­tion de la RSA dans le modèle éco­no­mique ». Sans oublier une volonté affi­chée d’a­mé­lio­rer la rela­tion avec les clients, « et notam­ment du trai­te­ment des récla­ma­tions ».

FM