FIL INFO – La nouvelle aire d’accueil de Gens du voyage de Saint-Ismier a été officiellement inaugurée le 24 novembre dernier, en présence d’une représentante de la préfecture de l’Isère. Le projet de mise en place du terrain, destiné à héberger dix familles sédentaires, avait suscité un certain nombre de remous au sein du conseil municipal de la commune.
Fin définitive de la polémique ? La nouvelle aire d’accueil des Gens du voyage de Saint-Ismier a été très officiellement inaugurée le samedi 24 novembre, en présence de la secrétaire générale adjointe de la préfecture de l’Isère Chloé Lombard. Situé Chemin de Vergibillon, le « terrain familial » a pour objectif d’héberger dix ménages sédentaires. Des ménages qui occupaient auparavant un espace voisin de la déchèterie de la commune, occasionnant nombre de désagréments.
D’une superficie de 5 000 mètres carrés, cette nouvelle aire est adaptée à l’accueil de familles. Des sanitaires sont à disposition des résidents, qui bénéficient également d’espaces verts et même de panneaux solaires pour produire de l’eau chaude. Enfin, un protocole de voisinage a été signé entre les Gens du voyage et les voisins de l’aire d’accueil, parmi lesquels la caserne de pompiers de la commune.
Une aire d’accueil sur fond de polémique
La mise en place de cette nouvelle aire des Gens du voyage ne s’est cependant pas faite sans heurts politiques au sein de Saint-Ismier. Rappel aux règles d’urbanisme, coûts d’achat et de revente de parcelles soulevant nombre de questions… L’opposition n’avait pas manqué d’exprimer des doutes sur le projet, de même qu’une élue (initialement) de la majorité, la conseillère municipale centriste Geneviève Picard.
« Après un dialogue constructif avec toutes les parties prenantes, nous avons pu aboutir à ce qui ressemble à une intégration réussie », se réjouit à présent le maire de Saint-Ismier, cité par nos confrères du Dauphiné libéré. Dialogue constructif… sauf avec l’opposition ? Accusé de d’avoir décidé et négocié « tout seul » et « en catimini » cette opération foncière contestée, Henri Baile n’a jamais donné suite aux demandes d’entretien de Place Gre’net.