La Préfecture de l’Isère annonce le main­tien de l’é­tat d’a­lerte séche­resse du dépar­te­ment pour les eaux super­fi­cielles et sou­ter­raines. « Les nappes phréa­tiques du dépar­te­ment pré­sentent des niveaux très bas pour la sai­son », notent les ser­vices de l’État. Il en va de même pour les cours d’eau, tous en des­sous des moyennes sai­son­nières mal­gré plu­sieurs épi­sodes plu­vieux par­fois intenses.

La Préfecture rap­pelle dans un com­mu­ni­qué que « chaque citoyen et chaque usa­ger se doit d’être vigi­lant et faire preuve de civisme dans sa consom­ma­tion quo­ti­dienne d’eau pour évi­ter de por­ter atteinte à la res­source en eau et aux milieux aqua­tiques ». Elle incite ainsi cha­cun, y com­pris agri­cul­teurs et indus­triels, à se mon­trer éco­nome en eau afin de « retar­der un éven­tuel ren­for­ce­ment des res­tric­tions ».

Lavage des voi­tures, arro­sage des pelouses : les res­tric­tions en vigueur

Les res­tric­tions déjà en vigueur sont, pour tous : inter­dic­tion du lavage des voi­tures hors sta­tions pro­fes­sion­nelles, du rem­plis­sage des pis­cines de plus de 5 m³ à usage privé, de fonc­tion­ne­ment des fon­taines publiques en cir­cuit ouvert, ou encore d’ar­ro­ser des pelouses, des espaces verts publics et pri­vés, des jar­dins d’agrément, des golfs et des stades et espaces spor­tifs de 6 heures à 20 heures.

Pour les agri­cul­teurs, les res­tric­tions exigent une baisse de 15 % des pré­lè­ve­ments agri­coles auto­ri­sés pour l’irrigation. L’industrie doit pour sa part res­pec­ter « le niveau 1 du plan d’é­co­no­mie d’eau des indus­triels ». Enfin, les ges­tion­naires de réseau d’eau potable sont invi­tés à ren­for­cer le suivi des niveaux de cap­tage et des forages d’eau potable et à trans­mettre leur don­nées à l’administration.

FM