TROIS QUESTIONS À – Après la pre­mière défaite de la sai­son des Brûleurs de Loups samedi 17 sep­tembre contre Angers (0−1), Stéphane Gervais, le défen­seur et pré­pa­ra­teur phy­sique des hockeyeurs gre­no­blois, ne cherche pas d’excuse. Il sou­haite avoir des dis­cus­sions avec ses coéqui­piers pour savoir com­ment ils se sont sen­tis physiquement.

Cette défaite sur votre glace face à Angers (0−1), pour votre pre­mier match à domi­cile cette sai­son, est-elle frustrante ?

Stéphane Gervais, le défen­seur et pré­pa­ra­teur phy­sique des Brûleurs de Loups. © Laurent Genin

Stéphane Gervais : Oui, c’est sûr. Avec le public, tout le monde, on vou­lait faire de bonnes choses ce soir (samedi). Ça a été un match serré contre une bonne équipe. On n’a pas pu trou­ver les réponses pour mar­quer des buts. Il faut qu’on trouve un niveau un peu plus haut pour gagner ce type de match, sur­tout à domicile.

Peut-être qu’on a man­qué un peu d’intensité, mais il n’y a pas d’excuse, je ne veux pas en cher­cher. On va regar­der ce match à la vidéo et essayer d’améliorer des choses.

Est-ce que la pré­pa­ra­tion phy­sique a laissé des traces ou au contraire vous a donné un bon rythme pour le début de saison ?

Il faut que j’en parle avec les gars pour voir com­ment ils se sen­taient. Le plus impor­tant est la com­mu­ni­ca­tion. Mardi, à Dijon (vic­toire 6 – 2), je pense qu’on avait de l’énergie tout au long du match. On a perdu Teddy Trabichet au deuxième tiers mais avec Christophe Tartari, qui est revenu en défense, on a tourné à six défenseurs.

Je ne sais pas… Je vais en dis­cu­ter un peu avec les gars et essayer de gérer le repos et les entraî­ne­ments. Personnellement, je me sen­tais bien phy­si­que­ment. Je pense que les entraî­ne­ments sont bien adap­tés sur et en dehors de la glace. Le but est tou­jours d’être au top pour les matches.

Stéphane Gervais, à gauche, a reçu son maillot avant le match contre Angers (0−1) samedi 17 sep­tembre. Il porte le numéro 15. © Laurent Genin

Justement, il y a plus de matches cette année (44 contre 26 en sai­son régu­lière). Est-ce qu’il y a eu des dif­fé­rences dans la pré­pa­ra­tion cette sai­son par rap­port aux précédentes ?

Cette sai­son, on a mis en place un sys­tème avec des cein­tures de fré­quence car­diaque. Chaque joueur en porte une lors de chaque entraî­ne­ment et en match. Comme ça, on est capable de gérer un peu plus leur éner­gie, pour savoir s’ils sont trop mon­tés dans la jauge ou si on ne pousse pas assez.

Ça nous sert aussi pour les entraî­ne­ments pour faire nos plan­nings. Chaque joueur reçoit après l’entraînement ou le match un e‑mail avec les infor­ma­tions sur sa fré­quence car­diaque. On uti­lise ça comme un outil pour gérer la récu­pé­ra­tion et aussi le travail.

Ensuite, une chose qu’on va essayer de mettre en place pour gagner un peu de temps, ce sont les séances de mus­cu­la­tion après les matches à domi­cile en fonc­tion du calen­drier. Comme ça, ça per­met d’avoir un jour de congé com­plet le len­de­main. On a vingt-quatre heures de récu­pé­ra­tion au lieu de douze.

Et puis, il y a sur­tout la com­mu­ni­ca­tion avec les gars parce qu’on a des joueurs de 36 ans et de 17 ans (dont la récu­pé­ra­tion n’est pas la même, ndlr).

Propos recueillis par Laurent Genin