REPORTAGE – Les finances de la ville de Grenoble vont mal, très mal, dixit l’équipe municipale aux commandes. On pourrait en arriver à fermer les services publics… Une expérience que les élus se sont risqués à faire vivre aux Grenoblois, ce mercredi 25 novembre, pour mieux les alerter. Les usagers ont-ils apprécié la méthode ?
Hôtel de ville, maisons des habitants, piscines, bibliothèques, gymnases, services d’accueil des enfants le matin dans les écoles, musées municipaux… Toutes ces structures étaient fermées à Grenoble, ce mercredi 25 novembre.
Une grève ? Non, une « journée sans services publics » décidée par l’équipe municipale. Une action hors du commun, unique dans les annales communales.
Si les services publics grenoblois accueillant habituellement du public étaient « inaccessibles » au public pendant une journée, en revanche les agents étaient sur leur lieu de travail.
But de la manœuvre politique : primo, faire comprendre aux usagers la gravité de la situation financière de la Ville, dont l’État serait grandement responsable. Secundo, faire prendre conscience de l’importance des services publics que l’on croit indéboulonnables, en les fermant symboliquement une journée. Un pari risqué.
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