FLASH INFO — Après Alizay dans l’Eure en 2019, puis un congrès virtuel en 2020, c’est Voiron qui accueille la Fédération nationale de la Libre pensée pour son congrès national 2021, du mardi 24 au vendredi 27 août au lycée Ferdinand-Buisson. Un rendez-vous en présence d’associations, syndicats, partis politiques et loges maçonniques.
L’un des axes de la Fédération est en effet résolument tourné vers la défense de la laïcité et de la loi de séparation de l’Église et de l’État, adoptée en 1905 avec le soutien acharné de la franc-maçonnerie. Encore aujourd’hui, la Libre Pensée « entend utiliser tous les moyens nécessaires, y compris les voies du recours devant les juridictions compétentes, pour en interdire toute tentative de remise en cause directe ou indirecte », écrit-elle.
La défiance vis-à-vis des cultes est ainsi ancrée dans son ADN. Dans sa déclaration de principe, la Libre Pensée décrit les religions « comme les pires obstacles à l’émancipation de la pensée ». Et d’enfoncer le clou : « Elle leur reproche de diviser les hommes et de les détourner de leurs buts terrestres en développant dans leur esprit la superstition et la peur de l’au-delà, […], d’aider les puissances de réaction à maintenir les masses dans l’ignorance et la servitude ».
En opposition, la Libre Pensée « vise à développer chez tous les hommes, l’esprit de libre examen et de tolérance », décrit encore la Fédération. Une position radicale qu’elle tiendra devant les très nombreuses formations représentées au congrès. Du Parti socialiste ou la France Insoumise en passant par le Mouvement français du Planning familial, la Ligue des droits de l’Homme, la CNT ou encore l’Association pour le droit de mourir dans la dignité.