FOCUS - Alors que la crise sanitaire a accentué l'échec scolaire, Émilie Chalas accuse la Ville de Grenoble de se soucier davantage de la piétonnisation des abords des écoles que des difficultés scolaires de nombre d'enfants. À quelques semaines de la pause estivale, la Ville doit en effet s'emparer du dispositif national «Vacances apprenantes», trop peu sollicité l'été 2020 selon l'élue municipale d'opposition. La municipalité n'a pas attendu l'État pour se mobiliser lui oppose le maire Éric Piolle. Et de citer nombre d'activités destinées aux jeunes cet été.

Émilie Chalas, conseillère municipale dans le groupe d'opposition Nouveau Regard. Capture d'écran

« Engager d’importants budgets pour piétonniser les abords des écoles, pourquoi pas, mais ne pensez-vous pas que la priorité, compte tenu des longs mois de crise sanitaire que nous traversons et des impacts à venir, est de privilégier l’humain ? », a lancé Émilie Chalas lors du conseil municipal du 17 mai 2021.

Ce avant d’interpeller, dans une question orale, le maire EELV de Grenoble Éric Piolle, sur ce qu’il compte mettre en place cet été et pour la rentrée afin de combler le retard pris par bon nombre d’enfants durant la crise sanitaire.

D'ici la rentrée, de nombreuses actions doivent être imaginées pour soutenir la réussite scolaire « par le biais du service périscolaire ou en lien avec les associations », insiste Émilie Chalas. Qui suggère ainsi le « parrainage par des étudiants ou des seniors d’enfants préalablement identifiés » ou encore « le développement d’une offre de théâtre ou d’éducation à la citoyenneté ».

Le dispositif « Vacances apprenantes » peu mobilisé, l'été dernier