FIL INFO – La rentrée scolaire 2019 fut pour le moins agitée en Isère. Trois mois sont passés mais la situation reste tendue dans plusieurs établissements. Au Pont-de-Claix, le maire de la ville, Christophe Ferrari, vient récemment de faire part de son agacement. Il dénonce dans un communiqué la surcharge des effectifs scolaires dans sa ville, en particulier au sein de l’école maternelle Saint-Exupéry.
Depuis la rentrée scolaire, le problème des effectifs chargé demeure au Pont-de-Claix. Une situation qui agace Christophe Ferrari, le maire de la Ville, qui le fait savoir dans un communiqué.
La classe qui devait fermer au sein de l’école maternelle Pierre-Fugain avait été rouverte « en urgence » « suite à la mobilisation d’élus et de parents d’élèves », rappelle-t-il. En revanche, rien de nouveau pour l’école maternelle Saint-Exupéry qui en a perdu une. Et ce bien que l’édile pontois ait interpellé « à plusieurs reprises » la directrice académique de l’Éducation nationale à ce sujet.
Christophe Ferrari pointe du doigt une « approche purement comptable »
Résultat : les classes de l’école maternelle Saint-Exupéry, reconstruite en 2018, dépassent les « 27 élèves en moyenne ». Une situation jugée « pas acceptable… pour une commune placée en réseau d’éducation prioritaire ». Car, de facto, cela « détériore les conditions de scolarisation et de réussite des enfants pontois ».
Ayant obtenu gain de cause pour l’école Pierre-Fugain, le président de la Métropole entend bien « se battre de nouveau pour l’école Saint-Exupéry ».
Et le maire de Pont-de-Claix ne s’arrête pas là. Il n’hésite pas à adresser un tacle appuyé à l’Éducation nationale, qu’il appelle « à prendre ses responsabilités afin de garantir les conditions de la réussite éducative à Pont-de-Claix ».
Par ailleurs, Christophe Ferrari se demande « à quel jeu se livre l’Éducation nationale ». Car si la rentrée a vu le dédoublement des effectifs en CP et en CE1, l’Éducation nationale « n’intervient pas face à la surcharge des classes de maternelles dans les mêmes territoires prioritaires ».
Thomas Courtade