FOCUS - Dans une nouvelle lettre adressée à Eric Piolle, maire de Grenoble, le Collectif contre les démolitions imposées à la Villeneuve s'élève contre les affirmations de Pascal Clouaire, adjoint à la démocratie locale, dans Le Dauphiné libéré. L'adjoint affirme ainsi que Grenoble ne peut pas mettre en place de référendum contre les démolitions de logements sociaux car elles s'inscrivent dans un programme de rénovation urbaine à l'échelle métropolitaine. Et pourquoi pas alors que Pantin l'a fait ? s'indignent les militants.
La Ville de Grenoble n'a pas les coudées franches pour organiser un référendum contre la démolition de logements sociaux à Grenoble. C'est en tout cas ce qu'affirme, Pascal Clouaire, adjoint à la démocratie locale, dans un article du Dauphiné libéré daté du 21 janvier dernier.
Et ceci pour trois raisons, grosso modo. Tout d'abord, le Code général des collectivités territoriales (CGCT) n'autorise pas la tenue de référendums d'initiative citoyenne (Ric).
Deuxièmement, la Métropole est seule compétente sur le sujet de la rénovation urbaine à la Villeneuve, soutient l'adjoint.
Enfin, quand bien même la Métropole voudrait organiser un référendum, poursuit en substance Pascal Clouaire, elle ne le pourrait pas puisqu'elle n'a pas le statut de collectivité locale.
Trois courriers pour demander un "référendum-consultation"
« Ces affirmations sont largement discutables pour ne pas dire erronées », s'insurge le Collectif contre les démolitions imposées à la Villeneuve dans son nouveau courrier. Une missive qu'il a remis en main propre à une membre du cabinet du maire, lundi 27 janvier.
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