FIL INFO – La pré­fec­ture de l’Isère active le niveau 2 de son Plan grand froid, mis en place dès le ven­dredi 23 février en pré­vi­sion des faibles tem­pé­ra­tures annon­cées sur le dépar­te­ment pour le lundi 26 et le mardi 27 février. 90 places d’hé­ber­ge­ment sup­plé­men­taires sont ainsi déployées, un chiffre jugé « adapté à la situa­tion ».

Alors que la vague de froid sur l’Isère, comme sur l’en­semble de la France, se pré­cise et se confirme ce mardi 27 février, la pré­fec­ture de l’Isère active le niveau 2 de son Plan grand froid. Un plan dont l’ob­jec­tif affi­ché est de « limi­ter les impacts sani­taires […] et de pro­té­ger la popu­la­tion, notam­ment les per­sonnes sen­sibles et vul­né­rables », écrivent les ser­vices de l’État.

Yves Dareau, sous-pré­fet en charge de la Cohésion sociale © Joël Kermabon – Place Gre’net

Pour la pré­fec­ture, le dis­po­si­tif hiver­nal ren­forcé mis en place le ven­dredi 23 février est « adapté à la situa­tion ». Dans ce cadre, 496 places d’hé­ber­ge­ment ont été ouvertes, venant s’a­jou­ter aux 1 143 acces­sibles toute l’an­née. Dans le cadre du niveau 2 du Plan, 90 places viennent encore se rajou­ter au dis­po­si­tif : 50 sur l’ag­glo­mé­ra­tion gre­no­bloise, 20 sur Bourgoin-Jallieu et 20 sur Vienne. Soit, au total, le « niveau his­to­rique » de 586 places.

Appel à « la bien­veillance et la vigilance »

La pré­fec­ture appelle à la bien­veillance des citoyens. DR

À noter que l’in­té­gra­lité des places d’hé­ber­ge­ment seront acces­sibles vingt-quatre heures sur vingt-quatre tant que per­du­rera le Plan grand froid, ce qui n’é­tait jus­qu’ici pas le cas pour 196 d’entre elles.

Combien de temps sera activé le Plan ? Aucune date n’est pré­ci­sée, alors que Météo France annonce un (rela­tif) radou­cis­se­ment des tem­pé­ra­tures dans les jours qui viennent.

En atten­dant, la pré­fec­ture appelle une nou­velle fois les citoyens à com­po­ser le 115 face à une per­sonne sans-abri en dif­fi­culté, voire le 15 si celle-ci semble en détresse phy­sique. Et l’ad­mi­nis­tra­tion insiste sur le besoin « de bien­veillance et [de] vigi­lance de cha­cun », tan­dis que les asso­cia­tions dénoncent un dis­po­si­tif d’hé­ber­ge­ment insuf­fi­sant.

FM