FOCUS – Black Lilith, tel est le nom du nouveau « bar-club-salle de concerts » qui prendra, dès ce 1er mars, le relais du mythique club le Vertigo, ce temple de la scène électro bien connu des nightclubbers grenoblois. Gil Petrizzeli, le porteur du projet, concrétise avec ce nouveau club « un rêve de gosse » autant qu’une utopie et entend bien en faire un lieu culturel festif « sans chichis, pour faire plaisir aux gens ».
Gil Petrizzeli au Café Zimmerman, rue de Lionne. © Joël Kermabon – Place Gre’net
« J’avais une vision un peu utopiste de ce que pourrait être le milieu de la nuit et de la fête. J’avais envie de contrecarrer tous les clichés d’une discothèque pour faire un lieu de « teuf » [fête en verlan, ndlr] sain, mêlé de tout ce que j’aime. L’art, principalement la musique mais aussi la photo, la peinture, le cinéma… », nous confie Gil Petrizzeli, porteur du projet Black Lilith.
Ce dernier n’est d’ailleurs pas un inconnu dans le milieu culturel grenoblois puisqu’il a été le responsable du bar de La Bobine avant de créer l’atypique Café Zimmerman situé sur les quais de l’Isère, juste devant la passerelle Saint-Laurent où il nous reçoit.
De fait, après plus de vingt ans d’existence, Camille Bahri, le propriétaire du Vertigo, le mythique club bien connu des nightclubber grenoblois, a annoncé, le 27 septembre 2017, sa décision de tourner la page et de vendre les murs et le fond de ce qui fut un des temples de la scène électro grenobloise. Une scène désormais en perte de vitesse. Gil Petrizzeli négocie, rachète le tout, lance un financement participatif sur Ulule pour rafraîchir les lieux et c’est le début de l’aventure Black Lilith dont les portes s’ouvriront officiellement le 1er mars 2018.
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