Pour finir les tra­vaux dans sa mai­son, une famille gre­no­bloise mise sur le “spon­so­ring”. Parrainage en bon fran­çais. Son objec­tif ? Obtenir des enseignes de déco­ra­tion et de bri­co­lage de la région les prix les plus bas pos­sibles pour des tra­vaux, de l’a­meu­ble­ment et de la déco­ra­tion, voire décro­cher la gratuité.

© Fanny Chatchate

Le concept n’est pas nou­veau. Le spon­so­ring de par­ti­cu­liers a démarré dans les années 2010 avec les mariages spon­so­ri­sés, pra­tique impor­tée des États-Unis. Il s’est ensuite étendu à l’auto-construc­tion puis, à la faveur des émis­sions télé­vi­sées, à l’a­mé­na­ge­ment et à la déco­ra­tion intérieure.

Remises contre pub

Ainsi donc, pour leur mai­son de 90 m² et son jar­din de 100 m² qui seront livrés en sep­tembre pro­chain, le couple (qui a trois enfants) entend bien réduire sa fac­ture. Il a déjà obtenu de la part d’un pay­sa­giste aixois une étude pay­sa­gère complète.

Une déco­ra­trice d’in­té­rieur lil­loise va, elle, tra­vailler sur l’op­ti­mi­sa­tion d’es­pace et la déco­ra­tion d’une par­tie de la mai­son, indique la famille dans un com­mu­ni­qué adressé à la presse. Et celle-ci n’hé­site pas sur son site inter­net à bien détailler ses envies, ses besoins et les tra­vaux à terminer…

Quel inté­rêt ont les spon­sors dans cette his­toire ? Ils auront droit pen­dant un an à une vitrine gra­tuite sur leur site web et les réseaux sociaux créés et ani­més spé­cia­le­ment à cette occasion.

PC