Alors que le projet Cœurs de ville, cœurs de métropole va être soumis au vote des élus métropolitains, le 3 février prochain, le collectif Grenoble à cœur appelle à un rassemblement ce jour-là à 10 h 30 devant le siège de la Métropole.
Le collectif de commerçants et d’habitants, qui s’oppose depuis plusieurs semaines au projet de la Métro de fermer certains axes aux voitures pour les rendre piétons, n’en est pas à sa première action. Le 5 décembre dernier, il avait appelé à un rassemblement devant l’Hôtel de ville de Grenoble.
« Faut il, pour être entendus, représenter plus de cinq unions de quartiers nord et sud de Grenoble, plus de quatre syndicats professionnels, plus de quatorze unions commerciales ? », interpelle-t-il dans un communiqué.
Des contre-propositions pour l’heure restées lettre morte
Le collectif, qui ne se dit pas contre le principe de fermer certaines artères à la circulation automobile, ne veut pas du projet porté par la Métro, la ville de Grenoble et le syndicat mixte des transports en commun. Mais ses contre-propositions sont visiblement restées lettre morte et sa demande de moratoire écartée par le président de la Métro qui n’entend pas reporter le projet.
« Les artères d’un cœur bouchées, Agutte Sembat et République-Montorge, cela se nomme un infarctus, appuie le collectif. C’est pourtant ce que prévoit le projet CVCM / Grenoble, sous des apparences faussement attractives. Rappelons qu’un projet prévoyant la « seule » fermeture d’Agutte Sembat avait été écarté il y a quelques années, au vu d’une étude révélant des conséquences catastrophiques sur la circulation dans Grenoble et l’agglomération. »
« Nous refusons une réalisation dont les conséquences n’ont fait l’objet d’aucune étude sérieuse. Tout montre pourtant qu’elles seront négatives sur la pollution, la santé, la fluidité des déplacements, la vitalité économique ».
PC