Après neuf jours de grève, c’est enfin la ren­trée au col­lège Vercors, ce mer­credi 14 sep­tembre. L’équipe ensei­gnante, appuyée par les parents d’é­lèves, qui exi­geait des postes de sur­veillants, a fina­le­ment obtenu gain de cause auprès du rectorat.

« Une délé­ga­tion consti­tuée d’en­sei­gnants, de parents d’é­lèves et d’é­lèves a été reçue hier et nous avons été enfin enten­dus pour obte­nir 1,5 poste de sur­veillants, au moins jus­qu’aux vacances de Noël et, nous l’es­pé­rons, jus­qu’à la fin de l’an­née sco­laire. Nous dis­po­sons désor­mais au total des six postes de sur­veillants à équi­valent temps plein que nous deman­dions, ce qui nous convient, et nous repre­nons donc enfin le tra­vail aujourd’­hui », se féli­cite Christelle Blanc-Lanaute, pro­fes­seur de fran­çais syn­di­quée au Snes. Et de pour­suivre, visi­ble­ment sou­la­gée de l’is­sue du conflit : « Ces neuf jours de mobi­li­sa­tion, ce n’est pas rien. C’est tout de même un quart de notre salaire qui est parti ! », explique le professeur.

Pour autant, rien n’est acquis de manière pérenne et l’é­quipe ensei­gnante reste sur ses gardes. « Nous res­te­rons vigi­lants toute l’an­née et nous ferons en sorte que cette situa­tion ne se repro­duise pas à nou­veau l’an­née pro­chaine », pré­vient Christelle Blanc-Lanaute.